Le Président « El tactico » du clientélisme politicien sénégalais a inventé son système de parrainage pour choisir ses adversaires aux élections législatives et présidentielle, dès que le Sénégal a découvert du gaz naturel. Testé en 2019 avec le soutien de la société dite civile menée à la baguette par l’ONG 3D soutenue par l’USAID, Macky Sall a décidé de le maintenir pour ces législatives. Et pourtant, la Cour de Justice de la CEDEAO a condamné ce système de parrainage et demandé qu’on l’enlève du dispositif électoral du Sénégal. Macky Sall et sa société dite civile, ont décidé de foncer pour les législatives.
L’article 149 alinéa 3 du code électoral fixe le maximum de parrainages à déposer auprès de l’administration et ce chiffre a été établi à 55 327. Pas un de plus, avait rappelé le Conseil constitutionnel à Malick Gakou de Guédiawaye en 2019.
BBY et ses 3000 cadres qui prétendent tout savoir ont déposé un de plus, 55 328. La loi, c’est la loi ! BBY est donc disqualifiée pour participer aux législatives. L’arroseur arrosé. Les ambitions de troisième mandat et d’émirat gazier s’effondrent.
BBY va-t-il tenter un coup d’Etat électoral avec l’aide du Conseil constitutionnel ? L’avenir démocratique du Sénégal est entre les mains de Pape Oumar Sakho, tout seul face à l’histoire ; ses deux frères Ibou et POS, de vrais démocrates cultivés, ayant achevé leurs missions sur terre.
Qu’Allah vous assiste, Monsieur le Président du Conseil Constitutionnel quand vous allez recevoir le recours de Yewwi Wallu après la publication des listes par le ministre AFD.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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