Papa Sarr, Ld-Debout : « Si l’opposition est faible, c’est à cause de Macky Sall »

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Le secrétaire général par intérim de la Ld-Debout, Papa Sarr, n’est pas tendre avec le président Macky Sall qu’il accuse de vouloir installer la dictature au Sénégal en voulant tout imposer par la force au Sénégal. Il estime que le président Sall a participé à affaiblir l’opposition.

« Si l’opposition a été faible, c’est parce que lui-même (Macky Sall) est entré dans l’opposition par les attributs que l’Etat et le peuple sénégalais lui ont conférés. Avec le décret et les privilèges, il a cassé des partis politiques ; avec le décret et les privilèges, il a cassé des organisations ; il a donné des positions, des privilèges à des gens qui ont non seulement participé à déstabiliser l’opposition mais aussi qui ont participé à obliger des responsables pour les amener vers lui. Donc, tout cela revient à sa personne », a-t-il dit.

Très amer dans les colonnes du journal WalfQuotidien, il ajoute : « si aujourd’hui, on n’a pas une opposition forte, unie et crédible, devant l’opinion mais également devant le pouvoir, c’est qu’il a dérogé aux règles éthiques, morales qui devraient l’empêcher d’utiliser des leviers de l’Etat pour promouvoir la transhumance politique, pour travailler à casser les partis politiques de l’extérieur ». 

« Regardez le contexte politique sénégalais. L’Afp, le Rewmi, le Ps, la Ld, le Pit sont cassés. Je peux en dire autant des organisations syndicales ou de la société civile. La main du pouvoir est derrière cette situation. Par la promotion de la transhumance, par l’attribution de privilèges, par l’utilisation de l’appareil judiciaire et de l’appareil sécuritaire, il a tout cassé. Quand il n’était président de la République, et n’avait donc pas les leviers de l’Etat, il ne pouvait pas le faire. Donc il a joué de la démocratie et des conquêtes que nous avons tous portées ensemble pour arriver au pouvoir et utiliser les leviers de ce pouvoir pour affaiblir la démocratie et se frayer un chemin vers ce qu’il est en train de faire, c’est-à-dire une dictature qui s’installe progressivement », a encore noté Papa Sarr.

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