Le poste laissé vacant par le doyen des juges, Samba Sall, rappelé à Dieu, il y a quelques jours, suscite bien des convoitises.
Le journal L’Observateur qui donne l’information souligne que cet appétit pour ce poste que le doyen des juges d’instruction est dans le lot des hommes les plus puissants du pays. A l’image des autres juges d’instruction, il a la possibilité de décerner quatre mandats : le mandat de comparution, le mandat dépôt, le mandat d’amener ou le mandat d’arrêt alors que le procureur de la République ne peut en délivrer qu’un.
Qui alors pour succéder à Samba Sall, se demande le journal. Le journal cite Yakham Lèye, actuel directeur des affaires criminelles, Cheikh Bèye qui a été le président de la commission de la Crei ou Aziz Seck, membre de la commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite et ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal. Mais aussi brillants que puissent être tous ces magistrats dont les noms sont agités, c’est tout un processus qui fait passer celui qui sera choisi.
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