Le réseau de veille et d’alerte pour la parité qui regroupe l’Ajs et d’autres organisations féminines n’excluent pas de saisir la justice pour le non-respect de la parité dans la constitution du bureau de l’Assemblée nationale.
Ces associations soulignent que la loi pour la parité doit s’appliquer dans toutes les instances électives.
« Nous avons vu que la parité n’a pas été respectée malgré la campagne que nous avons menée. Nous n’avons cessé d’alerter depuis les élections locales. Il y a obligation de respecter la parité. Il y a eu des décisions juridictionnelles qui ont confirmé que le président de l’Assemblée nationale fait partie des membres du bureau. Donc, la deuxième place doit être occupée par une femme », a déclaré, sur Rfm, Aby Diallo, présidente de l’Ajs, par ailleurs membre du Réseau de veille et d’alerte pour le respect de la parité.
La juriste ajoute : « Le bureau national des femmes d’alerte sur la parité va se retrouver et on décidera sur la conduite à tenir sur les activités pour amener toutes les autorités compétentes à respecter la parité parce que c’est une loi nationale qui doit être appliquée et surtout respectée les décisions juridiques finales ».