Vendredi 14 octobre, les autorités françaises ont souhaité informer formellement cette militante très active sur les réseaux sociaux. « Nous voulons nous assurer qu’elle est bien informée qu’elle est sous le coup de cette mesure pour incitation à la haine et à la violence », une source proche du dossier relayée par RFI.
Le texte de l’arrêté détaille ce qui est reproché à Nathalie Yamb. Il mentionne les « diatribes récurrentes qu’elle profère contre la France et ses autorités et dans lesquelles elle cautionne, voire encourage, le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique ». Il indique également que, selon Paris, Nathalie Yamb tient « des propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France ».
Le document rappelle la proximité de Nathalie Yamb avec le régime de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, et notamment avec l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly. Il rappelle aussi ses prises de position publiques anti-françaises manifestées lors du sommet Russie-Afrique de Sotchi en octobre 2019 et ses liens avec Maurice Wilfried Sebiro, « principal artisan de la propagande anti-française à Bangui ».
L’arrêté souligne qu’« au regard à la haine profonde qu’elle entretient à l’égard de la France qu’elle exprime très régulièrement par des propos virulents diffusés et relayés via des services de communication au public en ligne qui bénéficient d’une large audience, il est à craindre que sa présence en France provoque de graves troubles à l’ordre public. »
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