Moussa Diop, la démocratie d’inquisition et nous… (Par Mamadou Lamine Diatta)

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Ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Moussa Diop n’est en vérité que le reflet de cette pollution massive et incontrôlée de l’espace public.
Nous sommes tous dangereusement englués dans une démocratie d’inquisition avec comme mode opératoire des accusations fallacieuses portées par des politiciens à la petite semaine en quête de buzz et de notoriété.
De ce point de vue Maître Moussa Diop est le prototype de l’imposteur auteur d’un montage grotesque et grossier visant à ternir l’image d’icônes du développement comme le Chef de l’État, Jean Claude Mimran, Mamadou Diagna Ndiaye, Aly Ngouille Ndiaye…
À y voir de près, l’envie de nuire est manifeste.
Surtout que l’ancien patron de Dakar Dem Dikk est un multirecidiviste notoire qui n’en est pas à son coup d’essai.
Il est coutumier des faits et on se demande d’ailleurs quelle mouche l’a encore piqué au point de s’attaquer à d’honnêtes concitoyens qui ont gagné depuis Mathusalem leurs galons d’acteurs décisifs du développement et du progrès collectif.
L’homme n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai; c’est un spécialiste des déclarations intempestives, des coups d’éclat et autres accusations incongrues.
Tel un éléphant dans un magasin de porcelaine,il a l’habitude de tout bousculer et casser sur son passage…
Sur l’affaire en cours, il aura du mal à mettre quelque chose de solide sur la table du juge, son informateur l’ayant visiblement piégé et perdu par ricochet.
En même temps, il ne faut pas oublier que c’est le même responsable politique qui avait attaqué bille en tête la valeureuse communauté mouride en évoquant Ila Touba.
Suite au scrutin présidentiel de 2019, il avait proposé de raser complètement l’autoroute Ila Touba en guise de représailles…
Autrement dit, il est déjà connu des fichiers de l’impertinence.
A y voir de près, la presse a une lourde responsabilité dans ce genres de dossiers en ce qu’elle a fini de promouvoir des saltimbanques à col blanc au nom d’une liberté d’expression puisée de la quintessence même de cette démocratie d’accusation qui a fini de s’incruster en menaçant sérieusement notre vivre-ensemble.
Au nom de ce principe sacro-saint ,les médias ont raté insidieusement le virage important du jeu subtil et salvateur du filtre des opinions clivantes et contre-productives.
C’est finalement pathétique et ce qu’il est convenu d’appeler le 4ème pouvoir assure l’air de rien la promotion d’avatars de notre société qui n’ont quasiment que l’insulte à la bouche et l’imposture et la manipulation en bandoulière…
Des Moussa Diop, il y en a à foison au Sénégal; des gens promus par la presse et l’écosystème des réseaux sociaux qui portent quelque part une lourde responsabilité. Pour les médias, il s’agit d’une
operation micros ouverts qui contribue au quotidien à porter un rude coup à la qualité du débat national d’autant que certains profils n’apportent aucune plus- value dans l’Agora.
Finalement, on se rend compte qu’être diplômé n’a jamais été le passeport de la pertinence et de compétence.
La bêtise n’a pas de visage ni de couleur ou de nom et lorsqu’elle insiste comme dans le cas d’espèce, elle relève finalement de la pathologie voire de la folie.
Il faut dépolluer l’espace public !

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