La motion de censure a plutôt reconstitué le système…
Elle n’a pas réussi à le faire exploser…
Aujourd’hui, au vu et au su du contenu des bruyants et brûlants débats parlementaires, se découvre une grande ligne de fracture.
D’un côté, on aurait un front républicain, autour de BBY et WALLU qui refuse de se faire remarquer par des écarts.
D’un autre côté, on aurait un front anti-républicain incarné par le noyau dur de Yewwi à savoir le trio : Taxawu, Pur, Pastef…
Aujourd’hui encore, on sent que notre démocratie parlementaire prend de plus en plus pied dans l’émotion et tout parait romantique.
Sur un versant, un vaincu de l’amour agit et traverse la rue non sans bruit.
Sur un autre, un vainqueur du mépris le fait avec ruse et astuces.
Les uns diraient être des amoureux de la République et affirment la respecter grandement.
Les autres diraient être des haineux de la République, telle que incarnée en toute légalité, et affirment ne pas la respecter tant que le système n’explose pas.
Aujourd’hui enfin, on s’aperçoit donc que la belle étoile de Yewwi n’est plus une étoile filante et que l’étoile de Benno, à l’éclat de la tour Eiffel avant-hier, au scintillement si faible hier, devient une étoile défilant sous les vivats du public même interdit de spectacle dans l’hémicycle.
Bref, notre démocratie poursuit certes sa marche vers les sommets mais elle reste un cadre et un vocabulaire dont le prince tient en parmanence un langage d’enfant.
Somme toute, la confiance est redevenue un allié du pouvoir.
Elle s’est affranchie, tel un prisonnier politique, en s’échappant de Yewwi dans sa manière de rendre des coups durs à un Benno pas si défensif seulement.
Wallu de son côté attend la moindre faille de son principal concurrent pour se relancer définitivement dans la mobilisation de l’opinion anti-BBY.
C’est dire que le projet est clairement défini en s’abstenant de voter pour ou contre la motion.
Wallu observe donc pour guetter sa proie, parce que ne voulant rien rater de ce que le contenu politique compte sous peu offrir au peuple dans le choix présidentiel à faire en 2024.
Mais, mais… dans le dernier mot et le dessin du futur proche, il y’a le destin de l’élu du présent.
Sa décision finale tient manifestement toutes les petites voies comme les grandes voix.
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