Après la mort suspecte de de l’étudiant Tidiane Diallo, la société civile à Ziguinchor est montée au créneau dimanche pour la lumière.
«Les négligences et les laxismes ne sont pas une première dans nos hôpitaux à Ziguinchor. Cette énième mort suspecte et douteuse est la goutte de trop qui a fait déborder le vase. Il y a eu les cas du défunt pharmacien du Centre hospitalier régional de Ziguinchor, le cas de la dame qui a été évacuée de Djimbéring et qui a fini de perdre la vie à cause d’absence de gynécologue à Ziguinchor et tant d’autres «crimes». A la famille de Feu Tidiane Diallo, nous lui demandons solennellement de déposer une plainte auprès du Procureur de la République. Nous ne devons pas baisser les bras même si le COVID 19 est là. Il n y a pas de temps de grâce aussi bien dans la santé et les autres secteurs. Cette affaire doit être clarifier », a motivé Madiadiop Sané, chef de file du mouvement citoyen «Vision Citoyenne».
Hier, le Directeur de l’hôpital a balayé d’un revers de la main les accusations des accompagnants du patient finalement décédé.
« Le malade est arrivé à l’hôpital vers 2h du matin, au service des urgences. A ce moment, le médecin était sur un malade suspecté d’avoir le coronavirus. Par la suite le médecin est allé le voir pour lui dire d’attendre qu’on désinfecte la salle avant de le consulter. C’est ainsi qu’il a pris peur et a dit au médecin qu’il avait des problèmes gastriques dont il souffrait depuis plusieurs années et qu’il peut rentrer jusqu’au lendemain pour venir se faire consulter. Le médecin l’a donc laissé partir et c’est après qu’on a appris sa mort », a expliqué Abdoulaye Fall,.
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