Secoué par la grève des enseignants, le secteur de l’éducation commence à entrevoir le bout du tunnel à travers le début de négociations sur certains aspects qui n’étaient pas pris en charge, notamment sur le régime indemnitaire et la question du corps des administrateurs scolaires.
A travers un entretien accordé à nos confrères de vox populi, le porte-parole du ministère de l’Education fait le point sur la situation.
Selon M Diagne, les parties prenantes sont aujourd’hui dans une nouvelle phase considérée comme le début de négociations plutôt que de parler d’échec des pourparlers. En effet le régime indemnitaire et la question du corps des administrateurs scolaires n’ont été jamais pris en compte.
Le porte-parole du ministère est revenu sur l’importance de la masse salariale des enseignants qui se partagent 545 milliards 134 millions en fonction des hiérarchies, corps, grades avec des échelons. Aussi, il considère que les accords peuvent avoir une incidence financière variant entre 500 et 600 milliards de manière globale et que par ailleurs plusieurs décaissements pour le paiement des rappels d’avancement, d’intégration, et de validation sont tributaires aux lenteurs, administratives qui sont en train d’être jugulées.
M Diagne soulignera que le gouvernement, en dépit des difficultés a déjà accepté de mettre 69 milliards sur le système de rémunération. Il estime que le Président Macky Sall a beaucoup fait pour l’Education au regard des milliers de classes construites, de centaines d’écoles équipées plus de 20 bloc scientifiques et technologiques et le recrutement de 8500 enseignants pour améliorer l’accès à la qualité dira-t-il.
Selon M Diagne, les deux parties se retrouveront cette fin de semaine pour poursuivre les négociations et il demeure optimiste quant-à l’issue heureuse des négociations et que les deux parties finiront par s’entendre au nom des l’intérêts de l’école sénégalaise.
Au plan politique M Diagne s’est prononcé sur les dernières locales en donnant quelques recommandations. Sur le prochain gouvernement, M Diagne considère qu’il doit intensifier et accélérer les programmes de formation et d’insertion des jeunes, aussi, le Président doit relooker sa coalition, repositionner ses vrais combattants et engager efficacement la bataille de la communication en veillant sur le bon choix des communicants.
La rédaction
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