Invité ce dimanche à l’émission Grand jury de la Rfm à se prononcer sur la situation de ni guerre et de ni paix, Me Boucounta Diallo souligne que tant qu’il n’y aura pas de retrouvailles inter-Mfdc, les négociations sont impossibles.
«J’ai voulu m’écarter parce que ce dossier il faut éviter d’en parler publiquement si on veut le régler. Je donne ce conseil dans mon livre et quelque part, j’ai vu que les autorités à un moment donné ce sont inspirées de cette stratégie pour éviter d’en faire un sujet à développer à tout bout de chemin. Sauf quand il y a un événement majeur. C’est tout à faire normal d’informer la population. Parce qu’il y va de la culture de cette zone. Donc, cette culture où on règle tout en douceur. Mais, voilà qu’aujourd’hui, ce dossier perdure. Mais, c’est simple. Le problème est certainement quelque part au niveau du Mfdc qui tarde à pouvoir s’unir. C’était ma crainte de voir le Mfdc, branche civile s’unir avec aussi les autres fronts. Ce qui est extrêmement difficile. Et personne n’a l’audace de pouvoir prendre les rênes et de dire, moi-même, je vais l’organiser. Lorsque Monsieur Nkrumah Sané qui est là, une figure historique, irremplaçable pour certains, empêche à ce que d’autres lui volent ce rôle, personne n’osera le faire. Et malheureusement, tant que le Mfdc ne se réunira pas, pour discuter avec l’ensemble de ses branches armées, de la société civile, pour discuter des conditions d’une négociation, et avant même les conditions d’une négociation, de retrouvailles inter-Mfdc, il ne pourra pas avoir de négociation à long terme. Et quand on n’a pas un accord définitif, autant faire taire les armes».
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