Dans le cadre du discours du chef de l’Etat, des syndicats d’enseignants affichent un sentiment de déception. Mbaye Sarr, secrétaire général du syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la Formation (SADEF), estimant que le chef de l’Etat n’a pas pris en compte les préoccupations des enseignants, souligne qu’il devait évoquer les lenteurs administratives qui font les enseignants ne peuvent pas changer de grade.
« Le discours du chef de l’Etat nous a totalement laissés sur notre faim. Il n’a presque pas fait du tout cas des préoccupations que nous soulevons toujours ; il y a des milliers d’enseignants qui, tous les jours, sont en train d’abattre un excellent travail dans les établissements et malheureusement ont vu leur carrière se faire bloquer parce que les lenteurs administratives qui sont là et dont le président de la République n’a pas fait cas », souligne-t-il.
Et d’ajouter : « nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a également une question brûlante qui secoue l’actualité ces derniers temps ; c’est celle relative à l’introduction de l’éducation sexuelle dans les programmes en cours… Nous avions espéré que le président de la République allait de manière forte, dans son discours, dire l’option de l’Etat par rapport à cette question. Cette réponse devait figurer dans son discours officiel et non dans ses réponses aux journalistes pour permettre aux Sénégalais de voir que le président a fait une option claire… »
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