“Monsieur le président de la République, il est extrêmement important que nous renoncions à cette ferveur qui nous habite, lorsqu’en des moments comme celui-ci, nous sommes beaucoup plus poussés par la chicotte que par l’écoute. Nous avons l’obligation de marquer une pause, nous sommes à votre disposition pour vous écouter et tendre votre parole.
C’est votre voix que le peuple attend, ces sénégalais d’ici, de Milan de Rome de paris, de new York, de partout ailleurs veulent vous entendre. Pourquoi diable ne leur parlerait-on pas. Pourquoi. Nous ne sommes pas meilleurs qu’eux. Ils nous ont confié leur destin et nous avons l’obligation de rendre compte non pas seulement en période électorale pour être gracieux avec de larges sourires, des embrassades de larges poignées de mains pour obtenir leur suffrage.
Mais nous sommes là à périodes régulières lorsque les secousses font tanguer le navire. Que nous puissions redresser la barre et rendre compte de demander un peu plus de calme et de sérénité, un peu plus d’écoute. Oui la litanie de vos réalisations est énorme, elle ne finit pas, mais un seul grain dans la machine pourrait faire dérailler celle-ci. Et nous n’en sommes pas loin (…) Il faut vraiment que l’on ait vraiment de la compassion pour notre peuple. Tan que nous restons en haut et pensons qu’on n’a de compte à rendre à personne, lorsque nous nous gonflons, nous bombons le torse parce qu’on nous aura critiqué, mais on ne fera jamais œuvre utile.”
“Je vous le rappelle, en 2004 lorsque j’ai accepté de vous servir, comme conseiller spécial, je vous disais que je suis prêt à faire chemin avec vous. À la condition que je vous des toujours ce que je pense dans mes propres mots. Vous m’aviez répondu que c’était adjugé. J’en fais usage. Je n’ai pas toujours la meilleure écoute et la meilleure réaction, mais c’est mon affaire, il s’agir moi. Mais lorsque le Sénégal, dans son entièreté, d’ici et de la diaspora s’unit comme un seul homme en ce moment-là on a le devoir de les écouter.”
“De grâce, n’hypothéquez pas votre avenir chère jeunesse de mon pays, revenez en de meilleurs sentiments. N’attendez rien de personne, n’attendez rien de ceux-là qui veulent vous faire chanter ou marcher, revenez à la raison parce que vous en êtes capables. N’entrez pas dans un jeu de marchandage. Le médiateur ne vous offre rien qui puisse être marchandé, sauf un discours de raison, de sagesse, un appel à la sérénité, un appel autour de ce que nous avons en partage et pour lequel je prie Dieu que nous ayons jamais à le partager (…)”
“Je parle à ma jeunesse, à votre jeunesse monsieur le président de la République, cette jeunesse qui vous accompagne, qui vous a beaucoup aimé, qui vous a suivi dans les sentiers du Sénégal et qui, aujourd’hui, orpheline de vous-mêmes, de votre présence, de votre rire et de votre soutire, cette jeunesse qui n’a plus personne pour la prendre par la main et la guider et l’accompagner vers des sentiers plus lumineux. Vous en avez les moyens , les ressources, la foi, faites en usage.”
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