Des associations islamiques, socio-culturelles, des autorités religieuses et des intellectuels et personnalités indépendantes de divers horizons ont pris la responsabilité de se dresser contre un nouveau fléau anti-islam qui se dessine, non plus sous les formes hideuses d’exactions à l’actif de l’extrême-droite occidentale islamophobe, mais surgissant des rangs même de la Oummah islamique, d’où émergent depuis quelques temps d’obscures individualités qui semblent s’être fixé pour seul et unique objectif de détruire le dernier bastion censé préserver notre cher pays contre l’intolérance religieuse et l’extrémisme violent : à savoir L’ISLAM CONFRERIQUE.
Il n’est pas besoin d’être féru d’histoire ou de connaissances en géopolitique pour se rendre compte que partout dans la sous-région où ces officines obscures ont réussi à affaiblir ou à faire s’écrouler ce dernier rempart contre la propagande obscurantiste, les populations deviennent de facto les otages d’une stratégie de la terreur qui, savamment distillée dans la conscience collective, finit par métastaser dans celle-ci une hantise sécuritaire endémique. Prônant un islamisme radical et sectaire, ces nouveaux porte-étendards d’un islam trahi, ne tardent alors à prendre leurs quartiers sur des territoires jadis pacifiques. Où, désormais, en usurpateurs de la foi, il y régner en maitre absolu par le biais de violentes et sanglantes razzias contre des populations civiles innocentes, opprimées et terrorisées, auxquelles ils imposent, avec une barbarie inouïe, leur propre vision d’un Islamisme dévergondé et sanguinaire, aux antipodes de celui enseigné par le Noble Messager d’Allah (psl), qui a toujours prôné une Religion de Paix, de Tolérance, d’Entraide et de Solidarité active entre Croyants.
Mais les nouveaux bras armés de l’islamophobie transfrontalière, ne sont plus seulement constitués de ces fanatiques sanguinaires, armés jusqu’aux dents. Une autre branche, plus subtile, de pourfendeurs professionnels est aujourd’hui à pied d’œuvre. Se déclinant volontiers, sans doute pour se donner bonne conscience, comme des «musulmans bon teint», ces «intellectuels» se révèlent également de redoutables chevaux de Troie. Généralement parés de glorieux titres universitaires, décernés par de doctes institutions occidentales, leur conférant ainsi le crédit qui sied, ils viennent allégrement, tels des kamikaze de la plume et du micro en mission commandée, faire fracasser leurs rhétoriques sacrilèges sur d’honorables icônes confrériques de notre Religion. A travers des affirmations gratuites et outrageantes, l’irrévérence et le paternalisme occidentaliste en bandoulière, ils se livrent péremptoirement à une «réécriture» de l’histoire islamique, avec un art si consommé de la flétrissure que Salman Rushdie, l’écrivain-pyromane indo-britannique ferait piètre figure!
Ainsi, après la parution de l’ouvrage blasphématoire de ce dernier, «Les Versets sataniques», qui avait déclenché, en septembre 1988, de vives réactions d’indignation à travers le monde, occasionnant, au nom de la liberté d’expression, de nombreuses pertes en vies humaines, par la faute d’un seul individu ; après l’injurieux court-métrage, «Innocence of Muslims», en 2012, du cinéaste amateur israélo-américain, Sam Bacile, parodiant à satiété le Messager d’Allah (psl), et qualifiant l’Islam de «cancer social»; suite aux caricatures outrageantes sur le Prophète (psl), à l’actif du caricaturiste Danois Kurt Westergaard, en 2005; après l’ouvrage blasphématoire de l’écrivaine tunisienne Héla Ouardi, qui aura réussi, en 2016, en 368 pages de malveillantes contre-vérités historiques, compilées dans son ouvrage «Les derniers jours de Mouhamed», à battre de record de la médisance contre la Meilleure des Créatures, qu’est le Messager d’Allah (psl), voilà qu’une nouvelles races d’agresseurs de notre Sublime Religion, infiniment plus pernicieux que tous les cas précédemment cités, parce qu’opérant de l’intérieur même des rangs de la Oummah islamique, prend du service, en se servant de notre propre pays, le Sénégal, comme plateforme lance-missiles de leurs railleries infectes, dans une volonté délibérée de faire le plus mal possible aux croyants, en les impactant douloureusement dans ce qu’ils ont de plus cher : leur Foi !
Par la magie des nouvelles technologies de l’information et de la communication, et surtout avec l’avènement des médias sociaux, où le véritable défi, pour certains utilisateurs de ces plateformes, mus par des mobiles étroitement égoïstes et bassement financières, est de rivaliser d’outrecuidance, de grossièretés et d’insolences à l’égard d’honorables icônes religieuses – le blasphème étant devenu de nos jours un détestable fonds de commerce – le challenge consiste à présent à collecter un maximum de followers, censés être convertibles en espèces sonnantes et trébuchantes. Et tant pis si cela risque d’opposer des communautés religieuses ou confrériques entre-elles, et de mettre le pays à feu et à sang !
Ainsi, il se passe rarement un mois, voire une semaine, sans que nos honorables autorités religieuses, toutes confréries confondues, dont les prestigieuses aura spirituelles rayonnent bien au-delà des frontières de la Oumah islamique sénégalaise, ne fassent l’objet d’inadmissibles irrévérences publiques, risquant ainsi de mettre en péril notre légendaire bonne convivialité inter-confrérique, patiemment bâtie au fil des décennies par nos vaillants ancêtres, et souvent citée en exemple à travers le monde. L’inquiétude des croyants est d’autant plus justifiée que de singuliers ouvrages blasphématoires, à l’actif d’intellectuels arabophones sénégalais, avec l’objectif inavoué de discréditer l’Islam confrérique sénégalais, dont le pilier central repose sur le «Tassaouf», le Soufisme Rédempteur, prôné par de grandes figures de l’Islam comme Cheikh Ahmadou Bamba, Seydil Hadji Malick Sy, Cheikh Ibrahima Niasse, Seydina Limamou Laye, entre autres. Ces ouvrages, au lectorat jusque-là restreint parce que rédigés en arabe, auront malheureusement eu l’opportunité d’inciter à la radicalisation nombre de jeunes musulmans, qui auront été abusés de bonne foi.
Les populations sénégalaises ne seront jamais suffisamment redevables à la longue lignée de ces icônes de l’Islam, qui ont le mérite de les avoir arrachées des ténèbres de l’ignorance et de l’obscurantisme, pour les propulser généreusement sur le Chemin radieux de «Siraatal Mustaxiim», la Voie du Salut Éternel. Tout en favorisant leur fraternel et salutaire brassage spirituel. Ce qui semble d’ailleurs avoir inspiré le Législateur sénégalais, qui a été bien avisé de consigner, dès le Préambule de la Constitution du Sénégal, ce sage postulat: «Le peuple du Sénégal, souverain, est profondément attaché à ses valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale».
Des croyants, d’obédiences confrériques diverses, épris de Paix et de Justice, ayant pour seul dénominateur commun leur Foi en leur sublime religion, l’Islam, ont décidé de se dresser résolument contre ces récurrentes dérives langagières, ciblant nos autorités religieuses, et s’évertuant à désacraliser les enseignements des honorables fondateurs des confréries, dont l’éminent rôle dans la consolidation de la stabilité sociale du pays ne sont plus à démontrer. À cet égard, la Convergence «Taxawu Ndonoye Makum Lislam», qui entend perpétuer le legs de ces pionniers de l’Islam au Sénégal, a été portée sur les fonts baptismaux, ce dimanche 18 août 2019 Dakar. Et entend s’étendre à travers les 14 régions du Sénégal, en y implantant progressivement des cellules locales.
Cette initiative, qui vient à son heure, a déjà enregistré l’adhésion de plusieurs associations à vocation religieuse et socioculturelle. Parmi lesquelles, le Rassemblement des familles de religieux, que dirige Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, l’Association islamique pour servir le Soufisme (Ais) de Mame Cheikh Mbacké Khadim Awa Bâ, l’Ong islamique Jamra, le Forum islamique pour la Paix de Ahmeth Saloum Dieng, l’Ong Darul khourane wal ikhsane de Imam El Haj Aliou Dia, l’Association Khidamoul Khadim de Serigne Amsa Mbacké Cheikh Abdoul Ahad, le Mouvement des jeunes chefs religieux de Serigne Modou Bousso Dieng, l’Appel 221 de Serigne Assane Mbacké, le Mouvement Solution de Serigne Cheikh Mbacké, l’Association Jamma’atoul Inshana de Serigne Habib Diouf, l’Association Al Karima de Sokhna Maréme Ndiakhat, le Mouvement Sopé Naby de Serigne Makhtar Ngom, etc.
La «Convergence Taxawu Ndonoy Makgum Lislam», qui compte également parmi ses leaders Sokhna Astou Kounta de la famille de Ndiassane, Serigne Makhtar Mbacké, Serigne Madické Seck de la famille Thiénaba, Serigne Modou Mamoune Niang, Cheikh Baye Hady Niass de la Famille de Médina Baye, Serigne Sam Bousso de la Famille Boussobé, Serigne Ibou Seyni Laye de la Famille de Seydina Limamou Laye, Serigne Abdourahmane Fall Tilala, Serigne Cheikh Tijane Sy Baye Dame, Imam Seydina Oumar Bousso Représentant du Khalife Serigne Mountakha Mbacké à Guédiawaye… continue d’enregistrer de nouvelles adhésions, tout en restant ouverte aux organisations coutumières, syndicales et politiques. Tant il est vrai que ce devoir de veille et d’alerte contre toutes formes d’impertinences vis-à-vis de nos honorables guides religieux, et toutes formes de sacrilèges à l’égard de leurs sublimes œuvres, incombe à tous les croyants de ce pays.
La «Convergence Taxawu Ndonoy Magum Lislam» invite l’Etat à ne pas laisser se perpétuer impunément de telles dérives, susceptibles d’encourager certaines déplorables répliques. Tant il est vrai que les croyants ne sont pas tous censés avoir la même capacité de sang-froid, face aux irrévérencieux qui les agressent dans leurs convictions religieuses. La préoccupation de la «Convergence Taxawu Ndonoy Makñi» répond donc aussi à un impératif de sécurité publique. L’urgence est donc de PRENDRE SANS DELAIS DES MESURES LEGISLATIVES COERCITIVES, avant que le Rubicon ne soit franchi.
La «Convergence Taxawu Ndonoy Magum Lislam» considère que si le manque de respect aux autorités religieuses n’épargne même plus d’honorables icônes de l’Islam comme BAMBA, MAODO, BAYE NIASSE, BAYE LAYE, CHEIKH OUMAR FOUTIYOU TALL, qui sont nommément insultés dans des fichiers-audios outrageants, c’est que la ligne rouge de l’impertinence et de l’insolence a été franchie. Et c’est là que réside le danger qui menace la stabilité sociale du Sénégal. Car, dans tous les pays de la sous-région où des aventuriers ont réussi à affaiblir et à faire tomber L’ISLAM CONFRERIQUE, le fondamentalisme aveugle et l’extrémisme violent ont fini par prendre le dessus.
Qu’Allah veille sur notre cher Sénégal.
Dakar, le 18
août 2019
LE COMITE D’INITIATIVE
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