Manifestations : Benno bokk yakaar condamne les actes de vandalisme et appelle à la raison…

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Réuni le Mercredi 03 mars 2021, le SEP/BBY a examiné la situation nationale marquée, entre autres, par la campagne de vaccination contre la COVID-19 et l’affaire de mœurs opposant le député Ousmane Sonko à la masseuse Adji Sarr.

Concernant la pandémie, le SEP/BBY se réjouit de l’aboutissement heureux des négociations engagées par le Président Macky Sall avec les partenaires de la Chine afin de faire disposer à notre pays du vaccin contre la COVID-19 et de déclencher rapidement une campagne permettant de protéger dans une première phase les personnels de santé et les personnes vulnérables.

Cette réussite est d’autant plus salutaire que la COVID-19, dans sa deuxième phase, développe une puissance de contamination jamais égalée avec son lot de cas graves et de morts par dizaine chaque jour. C’est pourquoi, le SEP/BBY félicite vivement le Président Macky Sall pour sa volonté de faire face au virus meurtrier, quoiqu’il en coûte, et sans attendre la dotation en vaccin prévue dans le cadre de l’initiative Covax issue du don des pays riches aux pays en développement.

La campagne a démarré sous de bons auspices avec la vaccination des autorités de la République au premier rang desquelles, le Président Macky Sall ; acte symbolique et pédagogique faisant la démonstration, par l’exemple, de la nécessité pour tous les sénégalais de se faire vacciner. Ainsi toutes les régions se sont engagées dans l’opération dont l’ampleur grandit chaque jour.

Par ailleurs, le SEP/BBY tient à souligner, pour le magnifier, le beau geste empreint de générosité et de solidarité posé par le Président Macky Sall, en réservant une partie de ce lot de vaccins acquis auprès de la Chine à nos voisins immédiats, pays frères de la Gambie et de la Guinée Bissau.

Et, comme s’il en était payé de retour, aujourd’hui même, le Président Macky Sall a réceptionné la première dotation de vaccins destinée au Sénégal provenant de l’initiative Covax. Dès lors, le SEP/BBY appelle toutes les populations du Sénégal à se mobiliser pour se faire surtout les personnes âgées de plus de 60 ans et celles vivant avec une comorbidité afin de barrer la route à la maladie.

S’agissant de l’affaire Sonko-Adji, le SEP/BBY a pu constater, pour les dénoncer avec la dernière énergie, les actes de vandalisme perpétrés par les partisans de Pastef, manifestant contre l’arrestation de leur leader qui les avait appelés à l’accompagner pour répondre à la convocation du juge. Ceci après avoir refusé d’être entendu par la section de recherche de la gendarmerie qui avait en charge l’enquête de police suite à la plainte de Adji Sarr, masseuse de son Etat, pour « viol et menaces de mort » à l’encontre de Ousmane Sonko, député à l’assemblée nationale et leader du parti politique de l’opposition, Pastef.

Il est tout de même effarant de constater combien la posture du leader de Pastef est faite de fuite en avant, de mauvaise foi et d’hypocrisie abjecte. En effet, comment peut-on, sans ciller faire de cette question concernant deux citoyens sénégalais égaux en droit, une affaire politique où l’un des protagonistes, en l’occurrence Ousmane Sonko peut se permettre de se situer au-dessus des lois de la république, en refusant de répondre, devant la section de recherche, devant ses pairs de l’Assemblée nationale et enfin devant le juge, quand son immunité parlementaire a été levée.

Et, quand après maintes tergiversations, il s’est engagé à déférer devant le juge d’instruction, après de multiples interventions dont celle de son marabout, Sonko a joué la montre et le choix de son itinéraire pour bloquer son élan et freiner des quatre fers, avant de se voir signifier son arrestation par les forces de sécurité.

L’on ne comprendra jamais, comment un homme politique ayant la prétention de diriger ce pays, vendant à la jeunesse son intégrité, son patriotisme et sa même bigoterie peut ainsi se murer dans cette posture, niant de ce fait à la présumée victime la possibilité de faire valoir son droit citoyen de se plaindre devant la justice, dans le même élan déniant à la justice la possibilité d’instruire l’affaire, et dans tous les cas se soustrayant lui-même à sa responsabilité morale individuelle de laver son honneur terni par l’accusation.

Loin d’évoquer les faits qui d’eux-mêmes peuvent éclairer la question, Sonko et ses souteneurs préfèrent fermer les yeux sur l’accusation précise de Adji Sarr pour se cacher courageusement derrière des phrases creuses et générales de complot de l’État, de menaces sur la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. C’est à la fois une imposture et une forfaiture que ne justifie que sa peur maladive de faire face à son accusatrice.

Dans tous les cas, le SEP/BBY, fidèle à ses principes de respect des droits imprescriptibles de l’homme et son attachement à l’État de droit, en appelle à la raison et à la sérénité pour que les citoyens de ce pays, de quelque bord qu’ils se situent, considèrent, dans une parfaite équité, que le respect attaché à la présomption d’innocence de l’accusé, Ousmane Sonko, doit être le même que celui dû à la présomption de bonne foi de l’accusatrice, Adji Sarr.

En conséquence, le SEP/BBY, tout en réitérant sa condamnation ferme des actes de vandalisme portant préjudice aux populations, travailleurs, commerçants, du formel comme de l’informel, citoyens vaquant à leurs affaires pour subvenir aux besoins de leur famille, demande qu’on laisse la justice entendre les deux parties et dire le droit sur la question, afin que la paix et la stabilité triomphent pour tous.

Fait à Dakar, le 03 Mars 2021                                                                    Le SEP/BBY

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