La manifestation du M2D ce 23 juin 2021, a fini de convaincre les plus sceptiques, que le Sénégal est véritablement en danger, non pas à cause de la forte mobilisation qu’il a réussie, montrant ainsi que c’est une force qui compte, mais par les discours mensongers et l’exhortation à la violence qui y sont tenus.
En effet, l’histoire a enseigné dramatiquement aux peuples du monde entier, que le Nazisme et le fascisme ont eu le mensonge systématique et la violence, comme les deux mamelles nourricières de leur stratégie de communication pour conquérir le pouvoir en Allemagne et en Italie, engendrant ainsi la seconde guerre mondiale.
C’est à cette fin que Goebbels ne cessait de dire « mentez, encore entez, et mentez toujours ! il en restera quelque chose pour réaliser nos objectifs » !
C’est cette stratégie de communication que Sonko, Président de Pastef, et ses alliés dans le M2D, ont démontré très clairement, lors de leur « Manifestation du 23 juin », sur fond d’usurpation de la symbolique que représente, pour le peuple Sénégalais, cette date qui a marqué le tournant historique qui a sauvé la nature républicaine, démocratique et laïque de l’ Etat du Sénégal.
En effet, Pastef, qui le moteur du M2D, a commencé d’abord par un mensonge pour soustraire de la Justice son Président, Ousmane Sonko, qui y est traduit par une jeune Dame, pour « viol et menaces de mort », en accusant publiquement le Président de la République Macky, d’avoir ainsi « comploté » contre lui, pour « l’empêcher d’être le prochain Président de la République du Sénégal » !
Cette stratégie de défense, accompagnée de discours violents et d’incitations à l’insurrection, a produit les graves évènements du 3 au 8 mars 2021, qui avaient clairement comme but, « la prise du pouvoir par la Rue », pour sauver Sonko.
Devant l’échec de cette bataille pour soustraire son Président de la Justice, Pastef et ses alliés du M2D, pour renouer avec leur lutte de « prise du pouvoir par la Rue », accusent cette fois-ci, le Président Macky Sall, de recourir à des « nervis », pour’ imposer au peuple Sénégalais un 3ème mandat » qu’ils ont fabriqué dans leurs têtes tête, étant donné que le principal intéressé n’a jamais prononcé une telle intention !
Ils ont donc besoin de tenir un tel langage mensonger, pour justifier leur appel à se mobiliser et à s’armer contre les « nervis » pour « barrer la route à un 3ème mandat » fictif !
Ainsi, notre peuple, avec cette stratégie de communication Nazi, court un véritable danger de déstabilisation, qui interpelle toutes les forces attachées à la nature républicaine, démocratique et laïque de l’Etat de Droit en édification au Sénégal.
S’ils réussissent leur forfait, le djihadisme qui est aux portes du Sénégal, va y entrer triomphalement dans sa guerre mondiale pour imposer « l’Etat théocratique musulman » de leur rêve.
Nul doute que les Forces de Défense et de Sécurité du Sénégal sauront, comme en mars 2021, faire face avec professionnalisme, et les partisans du régime sauront éviter de tomber dans les vulgaires provocations de ces « apprentis « Nazi » qui crient partout, « œil pour œil, dent pour dent » pour justifier leur forfaiture pour passer à l’acte.
Dans ce cadre, il devrait être entendu, que nul ne peut se faire justice soi-même, et que le maintien de l’ordre et de la sécurité publique, relève exclusivement des Forces de Défense et de Sécurité du Sénégal.
Tout recours à des forces de « sécurité privée », si ce n’est par « réquisition » de l’Autorité administrative, pour participer à des opérations de maintien de l’ordre, devrait être dénoncé et traduit devant la Justice.
Plus que jamais, le Sénégal a besoin d’attitudes citoyennes et civiques pour surmonter le danger de la montée en puissance du fascisme qui le menace de l’intérieur, dans un contexte où le terrorisme djihadiste est à ses portes.
Dans cette contre-offensive pour sauver les Institutions de la République, la nature laïque de notre Etat, la paix civile et la stabilité du pays, le M23 devrait occuper toute sa place de leader.
Ibrahima SENE PIT/SENEGAL
Dakar le 24 juin 2021
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