Les sages-femmes du Sénégal sont ce lundi 7 mars 2022 dans la rue pour dénoncer « les exactions et autres agressions » dont elles sont victimes dans leurs lieux respectifs de travail.
Elles vont également parler de la journée « sans sages-femmes » qu’elles entendent organiser au Sénégal en guise de protestation contre les violences évoquées. La marche ira de la place de la Nation (ex-Obélisque au siège de la Rts.
En attendant, l’ancien directeur des ressources humaines du ministère de la Santé et de l’Action sociale plaide leur cause. Ibrahima Souka Ndela Diouf exige des autorités administratives la protection des sages-femmes. « Pour lui ce que subissent ces femmes est anormal parce que leur corps est maillon incontournable du système sanitaire.
« C’est un corps qu’il faut magnifier. Il aide à donner la vie. On a connu quelques exemples où des sages-femmes ont été violentées mais c’est des cas répétitifs qu’on voit tous les jours ou tout le temps ou sur l’étendue du territoire. C’est épisodique et c’est parfois dans les localités parfois bien déterminées. Si on les violente, on ne respecte pas la vie. Et je pense chaque localité a besoin d’avoir une sage-femme », a-t-il dit. Selon lui, les autorités administratives doivent veiller à ce que ces agresseurs soient punis.
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