La manifestation interdite de Yewwi Askan Wi, le vendredi 17 juin 2022, a été marquée par des actions de violence exercées contre les forces de l’ordre et des citoyens vaquant à leurs occupations. Si le bilan exhaustif reste encore à dresser, on parle déjà de morts et de blessés.
La CDS adresse ses condoléances aux familles des victimes et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Pour la CDS, la responsabilité de cette tragédie incombe entièrement à Yewwi.
Yewwi dont l’attitude répond à une stratégie cynique bien mûrie visant, comme l’a clairement indiqué son leader, Ousmane Sonko, à prendre le pouvoir par la rue. Sonko n’avait-il pas projeté la mobilisation de 200.000 jeunes pour « aller déloger le Président de la République » dont la légitimité acquise dans la paix et la transparence ne souffre pourtant d’aucune contestation ?
Cela n’ayant pas réussi, lors du rassemblement pacifique du 8 juin, Sonko a réitéré son appel pour le 17 juin. Cette fois-ci encore, et contrairement à son objectif, il n’a ni réussi à rééditer le coup de mars 2021, ni celui déclaré de mobiliser 200.000 jeunes comme chair à canon pour prendre le pouvoir. Fort heureusement, en dehors de certains quartiers de Dakar, de Ziguinchor et de Bignona, le reste du pays a vécu cette journée dans le calme et la sérénité.
C’est là un indice attestant que, de plus en plus, les populations, les jeunes en particulier, prennent conscience de l’impasse dans laquelle l’opposition radicale, avec Sonko en tête, tente de les précipiter. En effet, Yewwi, après avoir accusé gratuitement la DGE et l’Etat du Sénégal d’avoir manipulé ses listes, est revenue sur ses déclarations, sans excuses au public, pour avouer être la seule responsable des violations de la loi électorale notées dans ses listes.
Malgré tout, le Conseil Constitutionnel lui a permis de rectifier ces violations avant de trancher définitivement les contentieux portés à son attention par les acteurs politiques de tous bords. Mais, à la différence de toutes les autres forces politiques, Yewwi, elle, est entrée dans une dynamique de rejet de cette dernière décision, s’engageant ouvertement dans la voie d’une transgression de celle-ci, par la violence.
Pire, elle décide de promouvoir une confrontation physique et une insurrection contre le régime en place, en violation totale des lois et règles de la République.
Au total, il y a chez cette opposition quelque chose qui frise l’irrationnel. Yewwi n’admet aucun arbitrage, aucune décision qui ne va dans le sens de ses intérêts ; elle rejette et désavoue la justice, les forces de défense et de sécurité oubliant que celles-là, en toutes circonstances, assurent l’ordre et la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire.
La CDS condamne, avec la dernière énergie, cette défiance observée par Yewwi à l’encontre des institutions de la République. Les appels répétés à la violence de cette opposition extrémiste ne visent qu’un objectif ; le délitement de l’Etat et l’instauration du chaos.
C’est pourquoi, la CDS lance un appel à tous les citoyens attachés aux normes républicaines, à la paix et à la stabilité du Sénégal. Nous devons impérativement nous mobiliser et nous opposer au projet machiavélique de Yewwi, c’est-à-dire préserver la paix sociale et la stabilité politique de notre pays. C’est le prix à payer pour continuer à bâtir un Sénégal de tous, un Sénégal pour tous.
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