Le chef de file du PSD/Jant bi, Mamour Cissé, se prononce sur l’affaire de viols et menaces dans laquelle Ousmane Sonko a été cité par une jeune masseuse.
L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, invité de l’émission Yonn wi de la Rfm ce jeudi, déclare que le patron de PASTEF aurait dû aller répondre à la convocation de la section de recherches de la gendarmerie sans exiger la levée de son immunité parlementaire.
Selon lui, le député a l’obligation de laver son honneur dans cette affaire. « Je n’aurais pas souhaité que ce soit vraiment un problème de parti politique ; c’est d’abord et avant tout un problème d’individu », a-t-il soutenu.
Il souligne que pour trancher la question, il est important que la chose soit au niveau des instances juridiques pour qu’on sache effectivement ce qui s’est réellement passé. « Cela demeure mon point de vue. On ne peut pas tout politiser car nul ne peut se prévoir de sa propre turpitude. Il y a eu des accusations de part et d’autre surtout vis-à-vis de Sonko. Il gagnerait à aller devant la justice », martèle l’ancien ministre d’Etat.
Mamour Cissé souligne que s’il était à la place de Sonko, il n’aurait pas attendu qu’on lève son immunité pour aller me disculper complétement parce que c’est de cela qu’il s’agit. Il a été qu’il était au salon parce qu’il était malade.
Peu convaincu, Mamour Cissé raconte son histoire par rapport à sa prise en charge. « J’ai été malade à la suite d’un accident très grave ; j’ai été rééduqué ; j’ai été à l’hôpital principal parce que je ne payais pas. Mon hospitalisation était prise en charge à 100% et ma rééducation à 88 voire 90% par l’Assemblée nationale du Sénégal. Et c’était des experts qui faisaient le travail », relève Mamour Cissé.
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