Sur Jeune Afrique, le président de la République s’est prononcé sur les candidatures dissidentes au sein de sa majorité. Macky Sall, qui dit ne pas vouloir polémiquer à ce sujet, estime cependant que lorsque qu’on est dans une majorité depuis aussi longtemps, on doit «respecter les règles fixées».
Les candidatures déclarées à la Présidentielle notées au sein de la majorité Bby, après le choix porté sur Amadou Ba, n’ont pas du tout plu au président de la République. Dans son interview avec Jeune Afrique, Macky Sall a reconnu que «c’est leur droit», mais il semble être déçu par l’attitude de Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao, qui ont décidé de faire partie de la course, après la désignation de candidatures de Boun Dionne, Candidature Mame BAmadou Ba comme candidat de la majorité.
Parlant de ces derniers, il dit : «Je ne veux pas polémiquer avec ces candidats, même s’ils avaient pris des engagements. Je trouve simplement que lorsque vous êtes dans une majorité depuis aussi longtemps (une majorité qui vous a confié d’importantes responsabilités et vous a aidé à devenir ce que vous êtes), vous devez respecter les règles fixées.» Pour le chef de l’Etat, «chacun peut légitimement revendiquer sa liberté et son ambition de servir son pays au poste le plus élevé, celui de président de la République». Mais, se demande Macky Sall : «Faut-il le faire au risque de fragiliser son propre camp ?»
En outre, le président de la République a évoqué la question du parrainage, étape essentielle pour être candidat à la Présidentielle. D’après lui, «même assoupli à la suite du Dialogue national, ce processus constitue un filtre qui ramènera les choses à leur juste proportion».
Poursuivant ses propos, Macky Sall ajoute : «Il sera alors temps d’analyser les forces en présence, celles qui seront vraiment sur la ligne de départ.»
Dieynaba KANE –
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