La vie est dure en ce début de ramadan pour les familles sénégalaises à cause du coût de la vie. Je l’ai constaté de visu lors de ma tournée dans le Kaffrine, en Casamance et à Tambacounda. Les Sénégalais sont fatigués et de plus en plus fatigués. Leurs enfants diplômés ou pas ne trouvent pas de travail. Tout le monde compte sur les envois de la Diaspora.
Macky Sall a échoué sur l’huile, le riz et le sucre, secteurs dans lesquels le Sénégal dispose pourtant de capacités de production face à une concurrence extérieure, favorisée par le franc CFA. Ces questions économiques et industrielles sont confiées à un ministère du commerce sous le joug des commerçants. Sacré Macky Sall! Si ce sont les commerçants qui dictent la politique économique pour ces secteurs vitaux pour la consommation des ménages, comment voulez-vous que cela marche?
Dans les pays sérieux qui veulent se développer, on met en place un ministère chargé du commerce et de l’industrie, le fameux MITI, inventé par le Japon et qui a fait ses preuves dans les pays de l’Asie de l’est.
La sympathique Assome Diatta est complètement perdue, piégée par les dipas délivrées aux commerçants. La période du ramadan est connue par
avance. Comment se fait-il que le ministère du commerce parle de pénurie de sucre dès l’approche de ce mois de jeûne si important pour les croyants?
Il est donc temps qu’une commission d’enquête parlementaire clarifie cette question sur deux points :
1. S’enquérir de la production nationale de sucre à Richard Toll;
2 Évaluer les dipas et l’impact des importations de sucre sur notre économie.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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