A l’ouverture du dialogue hier au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le chef de l’Etat a raillé la presse étrangère l’accusant d’avoir envoyé des correspondants en masse en ayant derrière la tête la conviction que le pays allait brûler après la décision du Conseil constitutionnelle sur l’élection présidentielle.
« Si vous regardez bien, de grands médias ont envoyé au Sénégal tous leurs journalistes pensant que le Sénégal allait brûler après la décision du Conseil constitutionnel. Je pense qu’ils vont ranger leurs caméras et autres bagages pour rentrer bredouille du Sénégal », a-t-il dit.
« Ils sont repartis mais, il y en a qui restent encore. Je pense que le pays ne va pas brûler », a-t-il ajouté.
Pour lui, « le Sénégal va se protéger. « Le Sénégal d’aujourd’hui, avec son pétrole et son gaz n’est pas celui d’hier. Des gens intéressés par ce pétrole et ce gaz tentent de semer la confusion dans le pays », a-t-il chargé.
« C’est pourquoi le dialogue est important parce que fixer une date de manière consensuelle ne doit pas être un problème », a poursuivi Macky Sall.
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