Youssou Diallo, président du club Sénégal émergent rappelle que : « pour la première fois on est dans une situation où les principaux leaders politiques qui peuvent gagner une élection au Sénégal à savoir Macky Sall, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Karim Wade on n’est pas sûr de leurs candidatures.
Deux mois après avoir instruit son ministre de la Justice d’user des moyens légaux pour faire bénéficier à des hommes politiques leurs droits civils et politiques, Ismaila Madior Fall et ses services du ministère de la Justice ont fini de rédiger le projet d’amnistie de Khalifa Sall et Karim Wade.
Le ministre de la Justice a ainsi présenté toutes les options possibles au chef de l’Etat qui devra décider de la voie à suivre.
Invité de l’émission Jury du Dimanche, Youssou Diallo, président du club Sénégal émergent rappelle que : « pour la première fois on est dans une situation où les principaux leaders politiques qui peuvent gagner une élection au Sénégal à savoir Macky Sall, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Karim Wade on n’est pas sûr de leurs candidatures.
Nous avons une situation qui nécessite qu’on s’arrête, qui nécessite qu’on crée les conditions pour que les meilleurs choix en termes de légalité, mais surtout en termes de légitimité soient réunis au Sénégal. C’est la nécessité de ce dialogue ». Toutefois, il indique que : « les conditions d’amnistie doivent être en adéquation avec le respect de la loi ».
S’agissant justement des prochaines élections, l’initiative Jam Gën 3ème mandat a lancé une pétition pour dire non à une troisième candidature de Macky Sall. « Avez-vous déjà signé cette pétition ? », a demandé Mamoudou Ibra Kane à son invité. « Je ne la signerai pas », a-t-il rétorqué.
Pour étayer ses propos, il a souligné : « je l’ai déjà dit à Alioune Tine qui est la tête de pont de cette initiative. Je lui ai dit qu’il faut que la société civile joue son rôle de tierce partie, de parti intermédiaire. Mais que la société civile ne s’aligne pas carrément à l’opposition. Parce qu’en le faisant, la société civile se déplace dans la position de dire qu’un candidat à la présidentielle n’a pas le droit d’y participer. Et vous le dites au nom de quoi ? Ce n’est pas juste ».
Sur la question du 3ème mandat, Youssou Diallo réitère que : « ma position est très claire. Je fais partie des théoriciens du 3ème mandat parce que j’ai montré les fondements sur le plan juridique qui faisaient que le président Macky Sall avait le droit de se présenter à un nouveau mandat. Le débat politico-judiciaire sur cette question est assez compliqué mais ma position pour résumer est que le président Sall a le droit de se présenter. Maintenant, qu’on laisse aux institutions, notamment le conseil constitutionnel au cas où le président Sall postulerait de se prononcer clairement ».
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