Le premier jour du couvre-feu décrété au Sénégal à cause de l’état d’urgence lié à la lutte contre le covid-19 a été dur pour les récalcitrants. Les policiers ont usé de matraques pour les corriger, occasionnant des récriminations, notamment au niveau de la société civile.
Pour sa part, l’Association des juristes africains (Aja) s’est fait entendre, saluant ces mesures urgentes et courageuses” face à la pandémie. Car, pour les membres de ladite association, il s’agit là d’une situation exceptionnelle prévue par le droit pour parer à un péril imminent et qui nécessite par conséquent une restriction des libertés, notamment celle de travailler, d’aller et de venir, relève un communiqué.
«L’administration doit être contrôlée, certains lieux publics fermés, les usagers protégés au regard de la menace grave et imminente (calamité publique). Et voilà pourquoi l’ordre public doit être respecté y compris par la restriction des droits et libertés fondamentales. L’usage de l’armée n’est pas à exclure pour discipliner les populations à défaut d’auto-confinement », soutiennent le Pr. Papa Ogo Seck et ses collègues.
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