Objet : Dénonciation des propos incendiaires et des accusations graves de Monsieur Cheikh Omar Diagne à l’encontre des communautés mouride et tidjane
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
En tant que citoyen sénégalais profondément attaché aux valeurs de tolérance, de justice et de cohésion nationale, je vous adresse cette lettre pour exprimer mon indignation face aux récents propos tenus par Monsieur Cheikh Omar Diagne, directeur d’une institution publique, à l’encontre des communautés mouride et tidjane.
Monsieur Diagne a non seulement porté des accusations incendiaires envers ces deux importantes confréries religieuses, mais a également insinué des allégations graves de blanchiment d’argent lors d’événements religieux tels que le Magal et le Gamou. En tant que fonctionnaire de l’État, ses propos sont non seulement irresponsables, mais aussi profondément dangereux, notamment dans un pays comme le Sénégal, où la stabilité sociale repose sur la coexistence pacifique de différentes communautés religieuses.
Ces accusations de blanchiment d’argent, sans fondement ni preuves, à l’encontre des dignitaires mourides et tidjanes, mettent en péril la paix sociale et risquent de nourrir des tensions inutiles. Au-delà de l’offense directe faite à ces communautés, c’est la réputation et la cohésion de notre nation qui sont en jeu. Ces propos sont d’autant plus inacceptables venant d’un représentant de l’État, qui se doit de garantir la neutralité et le respect des valeurs républicaines.
En votre qualité de Président et Premier Ministre, il vous incombe de prendre des mesures immédiates pour protéger la République des dérives de certains de ses représentants. Laisser ces accusations sans réponse, c’est accepter implicitement que des discours haineux et calomnieux se propagent, fragilisant ainsi la cohésion sociale que nous avons collectivement bâtie.
Je vous appelle donc à :
1. Prendre des mesures immédiates pour démettre Monsieur Cheikh Omar Diagne de ses fonctions, afin de montrer qu’aucun fonctionnaire de l’État n’est au-dessus des valeurs de respect et de justice qui fondent notre République.
2. Lancer une enquête judiciaire pour examiner les propos tenus et déterminer s’ils constituent des actes d’incitation à la haine ou à la division, ainsi que les allégations de blanchiment d’argent, afin que justice soit faite.
Ces communautés religieuses, à l’image de la société sénégalaise dans son ensemble, ont toujours contribué à la paix et à la stabilité de notre pays. Laisser planer des soupçons sans fondement revient à miner les bases mêmes de cette stabilité.
Je compte sur votre sens du devoir et de la justice pour agir promptement et fermement. Il en va de la crédibilité de notre administration et de la confiance que le peuple accorde à ses dirigeants. Le Sénégal est un pays où les valeurs de fraternité et de tolérance doivent prévaloir sur les divisions, et il est de votre responsabilité de veiller à ce qu’aucun discours de haine ou d’accusation injustifiée ne vienne ébranler.
Recevez, Monsieur le Président et Monsieur le Premier Ministre, l’expression de mon profond respect.
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