Lors de l’inauguration le 22 février dernier du Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le chef de la sécurité du président Erdogan a piqué un malaise. Il est décédé à cause d’« un problème lié à l’admission de la victime dans un établissement de santé à Dakar », selon le Commandant de groupement des unités spéciales de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers. Il s’exprimait vendredi cours d’une matinée des médias initiée par le Centre des hautes études de défense et de sécurité (Cheds). « L’exemple que je peux donner, c’est l’inauguration du Stade Maître Abdoulaye Wade.
Quand il s’est agi de prendre en charge le garde du corps d’Erdogan, finalement décédé, on a eu des soucis », a fait savoir le Commandant Mame Diène Ndiaye. Le soldat du feu a indiqué les « difficultés quant à savoir quel hôpital devrait accueillir » Hayrettin Eren le garde du corps du président turc, en état d’arrêt cardiaque. « Nous rencontrons des difficultés pour l’admission des victimes dans les hôpitaux.
Ça a été le cas pour le chef de la Sécurité du président turc, Recep Tayyip Erdogan », renseigne le Commandant de la Bnsp. Ce dernier de poursuivre : « Quand nous l’avons évoqué, le premier hôpital nous a dit qu’il n’y avait pas de place pour lui. Alors que la victime se trouvait en état d’arrêt cardiaque. On était obligé d’aller vers un autre hôpital. C’est ce que nous vivons tous les jours. Il ne se passe pas une semaine sans que de telles situations aient lieu… ».
Salif SAKHANOKHO
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