Taux brut de scolarisation (63%), taux brut d’accès (65% à l’élémentaire et 40% au moyen général)
En réunion interministérielle en prélude à l’année scolaire 2024-2025 qui va démarrer dans quelques jours, le gouvernement a fait savoir qu’en «dépit des dotations budgétaires importantes consacrées à l’éducation au fil des ans, l’état des lieux de l’école fait paradoxalement ressortir des performances peu satisfaisantes». La Primature, dans un document sur cette rencontre, fait état d’un «taux brut de scolarisation (63%) et un taux brut d’accès (65% à l’élémentaire et 40% au moyen général) en 2023 parmi les plus faibles de l’espace Cedeao (9ème et 12ème respectivement), un taux d’échec très élevé, soit 34% au Cfee, 26% au Bfem et 49% au Bac, un déficit en ressources humaines et en logistique particulièrement élevé». Le besoin d’enseignants pour cette année scolaire est estimé à 4527. Malgré le programme de résorption des abris provisoires, relève le journal Le Quotidien, dans sa parution du jour, les nouvelles autorités informent que «7145 abris provisoires» sont recensés à travers le territoire national. Il est également noté «un déficit de 48 696 salles de classe, 6320 salles de classe en mauvais état, 5862 écoles et établissements non clôturés, 2256 écoles et établissements sans point d’eau, 7033 écoles et établissements sans électricité, 2409 écoles et établissements sans latrines, 14 330 écoles et établissements sans cantine, 340 écoles et établissements susceptibles d’être impactés par l’hivernage». Il a été également constaté un déficit de «207 000 tables-bancs, 92 103 tables-bancs en mauvais état, 409 789 élèves du préscolaire et de l’élémentaire sans acte de naissance ».
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