L’énergie est à la base de tout développement : arrêtez donc ces procès d’intention (Aliou Ndao Fall)

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“De nos jours la compétence ne suffit pas, le génie encore bien moins, il faut se vendre”. André Maillet. De la disponibilité de l’énergie dépend la satisfaction de tous les besoins humains fondamentaux : l’eau, l’alimentation, la santé, l’éducation. Pour tous les habitants de la planète, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Sans énergie il n’y aurait pas d’eau potable, pas d’hôpitaux, pas d’écoles, pas de logements, pas de moyens de transports. “C’est le président de la République, Macky Sall, qui a fait de lui (Mahtar CISSE) un ministre en guise de récompense pour le travail effectué à la tête de la direction de la Senelec. Donc, si Macky Sall, qui connait bien le secteur, le nomme ministre, c’est parce qu’il a posé des actes forts au niveau de la Senelec”, a précisé Aïda Mbodj. 

En effet madame le Ministre puisque du plan Takkal au plan Yéssal, nous sommes passés de 30 jours à moins de 3 jours de coupure/an. “C’est la réussite qui permet de mesurer le degré de ses compétences et de ses mérites”. Pierre Boutgaul. Dakar et la plupart des grandes villes du Sénégal ne sont plus dans le noir. Mais quelle est donc la place du monde rural dans le plan Yessal ? On entend tout le temps, des hauts d’en haut nous dire, que pour assurer son décollage économique, l’Afrique doit mener une politique énergétique ambitieuse. Et ils disent : pas de développement agricole, industriel et technologique, sans énergie.  De quelle Afrique s’agit-il ? Celle d’en haut ou celle d’en bas ?  En d’autres termes, L’Afrique urbaine ou l’Afrique rurale ?  J’entends déjà certaines voix s’élever pour répondre en cœur : l’Afrique urbaine bien sûr !

Je ne les condamne pas parce que, embourgeoisés par un système qui les a toujours cantonnés dans des bureaux et salons climatisés, ils oublient que sans le monde rural, point de vie dans les villes. Dans le processus de développement d’un pays, dans la plupart des cas, la ville administre et le monde rural produit.  C’est justement cette inversion de la chaine de production qui a valu à l’Afrique ce retard considérable malgré toutes les matières premières en sa possession et une main d’oeuvre en abondance. Pour le Sénégal, c’est avec l’avènement du président Macky SALL que la chaine de production a commencé à retrouver son ordre naturel. En effet, en proposant un nouveau modèle de développement pour accélérer la marche du pays vers l’émergence, le président Macky SALL nous entraine dans sa noble vision qui est celle “d’Un Sénégal émergent en 2035 avec une société solidaire dans un Etat de droit”. Pour y parvenir, une seule stratégie, dénommée Plan Sénégal Emergent (PSE) reste le référentiel de notre politique économique et sociale sur le moyen et le long terme. C’est pourquoi, pour la réussite du PSE, l’Etat va consentir en premier, énormément d’efforts en accordant des subventions dans plusieurs secteurs notamment le secteur de l’énergie.

En second, le monde rural en rongeant son frein dans l’expression de ses besoins vitaux : l’Eau, l’Electricité, la Santé entre autres. Oui il y’a eu des avancés ramarquables dans le monde rural et dans les banlieus, mais en matière d’Energie l’écart reste encore énorme malgré beaucoup de sacrifices de la part de ces populations.  Aussi , il est temps que notre société solidaire dans un Etat de droit, ne soit pas une réalité seulement pour les zones urbaines. l’effort pour un Sénégal émegent doit être partagé par l’ensemble  des populations de ce pays. Surtout quand  on sait que: “Tout ce qui concourt aujourd’hui à fabriquer l’électricité au Sénégal est importé, à part la sueur des agents de la Senelec” Makhtar CISSE. Ce sont ces efforts ( de l’Etat et du monde rural ) qui nous ont permis de dépasser largement la moyenne africaine au Sud du Sahara : La moyenne africaine, au Sud du Sahara, est à 30%, (électrification globale). Pour le Sénégal, on est à 63%” , Mahtar CISSE. Nous saluons ces résultats probants du PSE en si peu de temps (2014 – 2019) à travers : la SENELEC, l’ASER et le PUDC, dans le cadre d’une politique énergétique ambitieuse.

L’augmentation du prix de l’électricité  était déjà annocée depuis  le Mardi 24 Septembre 2019  par Monsieur Baba Diallo, DG de l’ASER : « Avant la fin de l’année, nous allons passer à l’application de la grille Senelec à l’ensemble des usagers…  D’après toujours Mr Baba Diallo, ” On a assisté à des baisses de plus 50% voire 60% pour certains cas. Et c’est le gouvernement avec la générosité de son excellence monsieur le président de la République qui assure la compensation ». On ne peut être plus claire.  Il ne fait aucun doute que ces baisses ont toujours été en faveur des zones urbaines au grand dame du monde rural. Dès lors, pour l’application de la grille Senelec à l’ensemble des usagers, c’est-à-dire zone urbaine et rurale la subvention de l’Etat va porter sur un projet, celui de l’électricité pour tous et non plus sur une situation donnée, à savoir le confort des citadins. Une décision qui aboutit forcément à l’ajustement des tarifs du 1er décembre 2019, qui correspond en réalité à une hausse de 6 % pour ceux- là qui ont toujours bénéficiés des baisses de 50% voire 60% de leur facture d’électricité. Oui les populations peuvent être surprises par cet ajustement  somme toute normale et légitime. Mais elles oublient que depuis 2014 à nos jours, elles ont été épargnées de ces coupures intempestives avant l’avènement du président Macky SALL. Il est temps que l’on comprenne, tout comme la démocratie, le développement économique d’un pays a aussi un coût.

Aliou Ndao FALL

Secrétaire national chargé de la Diaspora.

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