L’alliance pour la transparence des élections nouvellement mise en place par l’opposition a été annoncée jeudi à Dakar. Près de 110 formations et mouvements politiques y ont adhéré. Au cours de la rencontre, Khalifa Sall et ses camarades ont annoncé «la tenue d’‘’un rassemblement le 27 septembre à la place de la nation pour le lancement officielle» de la plateforme.
Par ailleurs, la structure a engagé son Pôle juridique à diligenter la saisine des organes judiciaires compétents, notamment la Cour d’appel, la Cour suprême, le Conseil constitutionnel et la Cour de Justice de la CEDEAO.
Khalifa Ababacar Sall, Moustapha Niass, entre autres, disent que le pouvoir actuelle veut surprendre leurs adversaires lors des prochaines élections législatives.
Dans la déclaration, l’ATEL déclare que «pour la première fois depuis 1993, des élections sont organisées au Sénégal en excluant les partis d’opposition de toute forme de participation à l’élaboration du processus. Le Président de la République prétend décider seul, par décrets, de questions relevant du domaine de la loi. Cette méthode cavalière, dont le dessein indiscutable est de surprendre les acteurs politiques et de mettre le Conseil constitutionnel devant le fait accompli, constitue une violation flagrante de l’article 2 du Protocole additionnel de la Cedeao».
Cette alliance prévoit aussi de rendre visite aux autorités religieuses et traditionnelles du pays, ainsi qu’aux représentations diplomatiques. On peut citer entre autres membres de cette structure, Amadou Bâ, Abdoulaye Baldé, Thierno Bocoum, Modou Diagne Fada, Papé Djibril Fall, Cheikh Tidiane Gadio, Boucané Gueye Dany, Moustapha Niasse, Anta Babacar Ngol, Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall, Oumar Sarr, Idrissa Seck, Aissata Tall Sall.
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