Le Sytjust poursuit sa grève : L’Etat forme 50 greffiers ad-hoc de “suppléance”

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Le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a décrété 24 heures de grève renouvelables couvrant le jeudi 30 juillet 2020.

Le SYTJUST lance un appel solennel au Gouvernement d’arrêter les dérives de Me Malick SALL, Ministre de la Justice qui tente de remettre en cause les droits acquis des travailleurs de la Justice générés par des décrets dûment signés par le Président de la République et par un protocole d’accord signé par le Gouvernement et le SYTJUST, le 17 octobre 2018.

Après 14 mois de délai de grâce, Le SYTJUST avait émis courant juin 2020 des critiques à l’encontre du Ministre de la Justice pour l’inciter à la mise en œuvre des réformes qu’il a héritées de ses prédécesseurs.

Malheureusement, en lieu et place de la prise en charge des légitimes préoccupations des travailleurs de la Justice, Me Malick SALL a préféré, contre les principes cardinaux de l’Etat de droit, s’investir dans un bellicisme contre le SYTJUST au point de plomber la marche du service public de la Justice.

Dans sa croisade, le Ministre de la Justice est entrain de ternir l’image de la Justice en posant des actes illégaux sans précédent.

Le service public de la Justice ne s’en remettra pas de si tôt .

Pour sa part, l’Etat, ayant pris très au sérieux cette situation, se prépare activement. Le Centre de formation judiciaire est entrain  de former une cinquantaine d’agents greffiers de l’administration pénitentiaire, pour « suppléer l’absence  temporaire des greffiers titulaires ». Le directeur du CFJ qui note que cette formation d’une durée d’un mois, est une commande du ministère de la justice, précise que ces agents formés ne remplaceront pas les greffiers en grève mais vont plutôt les suppléer momentanément.

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