Le SUDES-ESR/ de l’IFE, maître dans l’art de la manipulation et de la simulation – (Abdoulaye Diouf, Directeur de l’Ife)

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Après avoir vainement tenté plusieurs manipulations de l’opinion, voilà que les 4 enseignants récalcitrants de l’Institut de Français pour les Étudiants étrangers (IFE) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, aussi minoritaires que l’unité syndicale de base du SUDES qu’ils constituent, resurgissent pour accuser «la sécurité du rectorat», de «voie de fait». Mais cela n’est en réalité qu’une autre couche sur la supercherie par laquelle ils s’illustrent. Revenons sur les faits.

Accusation d’agression

En juin dernier, un des leurs avait accusé le Directeur des études d’agression contre lui. Le Recteur Ahmadou Aly Mbaye, en toute responsabilité, avait mis en place une commission d’enquête qui avait entendu tous les témoins. Mais l’accusateur lui-même n’était pas en mesure, devant cette commission, de fournir une seule preuve matérielle attestant d’un tel fait.

Discrédit sur le Directeur de l’IFE

Qui plus est, les 4 frondeurs ont continué de jeter le discrédit sur le Directeur de l’IFE que je suis, en m’accusant de ne pas être enseignant de rang A. Il a fallu que la coordination SAES du campus de Dakar, dans une conférence de presse largement couverte, brandisse mon décret de nomination signé par le Président Macky Sall, pour qu’ils constatent encore leur calomnie.

Revers judiciaire

Animé par une intention manifeste de nuire, un collègue de ce «groupe des 4» avait porté plainte contre moi, pour «usurpation de fonction et de titre». Malheureusement pour lui, le dossier a été classé sans suite. Convoqué le 8 décembre dernier au tribunal pour donner les preuves de ses dénonciations calomnieuses, il n’a pas osé se présenter à l’audience. Ses avocats ont demandé un renvoi ferme pour le 22 décembre.

Départ du SAES et affiliation au SUDES

Après avoir tenté d’enrôler dans leur combat le SAES qui avait trouvé conforme aux textes de gouvernance de l’UCAD l’arrêté pris par le Recteur nommant le Directeur des études que j’étais au poste de Directeur intérimaire, trois de ces collègues ont quitté le SAES pour le SUDES en juin 2021. Pour la gouverne de mes autres collègues membres du SUDES, je précise que ces militants de la 25e heure ne sont intéressés qu’à mettre la main sur la direction de l’IFE et qu’ils devront s’opposer à toute tentative visant à utiliser leur syndicat pour assouvir des ambitions personnelles.

Faudrait-il rappeler en ce sens qu’un d’eux, dans une lettre adressée au Recteur Ahmadou Aly Mbaye, avait manifesté son intérêt pour le poste de Directeur de l’IFE après le départ à la retraite de mon prédécesseur. Aujourd’hui, il refuse paradoxalement au Recteur cette prérogative que les textes lui confèrent, après que sa requête n’a pas connu une suite favorable.

En regagnant opportunément les rangs du SUDES, ces enseignants offrent aussi la planche de salut à un secrétaire général qui, depuis la mesure de levée des doubles check-off à l’UCAD–du reste financièrement très étouffante –, était dans une campagne maladroite de prosélytisme, allant même jusqu’à cautionner des déclarations dans lesquelles on s’attaque personnellement à moi qui, malgré les contingences, reste son collègue.
Rétention des copies d’examen, sabotage du test d’entrée et blocage des autres issues de l’IFE.

Ce que ces collègues doivent plutôt dire à l’opinion, c’est que depuis le mois de juillet, ils ont illégalement retenu les copies d’examen des étudiants qui se voient ainsi injustement pris en otage. Bien plus,ils se sont opposés physiquement à la tenue des tests d’entrée à l’IFE le 8 novembre 2021 et ont bloqué les autres issues de l’institut pour empêcher les étudiants d’accéder dans les salles d’examen.

Prenant mes responsabilités en tant que Directeur de l’institut, donc garant de la continuité des activités pédagogiques, j’ai délocalisé les tests à l’ENSETP le samedi 11 décembre 2021 et sollicité les services de la brigade mobile du rectorat pour sécuriser l’examen, comme cela se fait partout à l’UCAD.

Là encore, les collègues nous y retrouvent avec la volonté manifeste de perturber les tests et d’empêcher les centaines d’étudiants présents de subir les épreuves, en usant de tous les moyens : dissuasion des étudiants, provocation des agents de sécurité.

Simulation d’agression

Sans tomber dans la souricière de ces enseignants qui consistait à donner l’image d’être agressés, les agents de sécurité du rectorat, avec un professionnalisme avéré, ont mis hors d’état de nuire les trois pelés et deux tondus, permettant ainsi aux étudiants de faire tranquillement les épreuves écrites et orales.

L’agression dont ils parlent n’existe alors que dans leurs têtes et ce serait un grand tort que d’impliquer le Recteur dans l’organisation de ces tests qui échoit au Directeur de l’institut.

Plutôt que de faire dans la perturbation et la dissidence, mes collègues de l’IFE gagneraient à persévérer dans la recherche pour réussir au CAMES et devenir Enseignant de rang A. Il y a lieu aussi de leur rappeler que l’université est un espace régi par le savoir et non par les biceps, qui a bien codifié ses règles de fonctionnement. Si nous qui devons former les étudiants, ne sommes pas en mesure de nous imposer le tamis de la réflexion, il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir de ce pays. Sans rancune.

Abdoulaye Diouf, Professeur Assimilé, Directeur de l’ife

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