Le Sénégal, une nation riche mais qui pâtit (Par Bougar DIOUF)

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Un pays de16 millions d’habitants, 196714 kilomètres carrés, 14 régions

Le fleuve Sénégal, Le fleuve Gambie, Le fleuve Casamance, Le bassin arachidier, Le Barrage de Manantaly, Les gisements aurifères

La position stratégique de Dakar-Capitale

Une population majoritairement jeune

Une classe intellectuelle enviée de tous

Des représentants dans les grands organismes internationaux

Une diplomatie utile

Une armée disciplinée

Une médecine moderne

Un ancrage culturel vivant

Entouré par une ceinture de Gaz et de Pétrole

Sol riche en Or, Diamant, Zircon, Fer etc….

Un héritage culturel, religieux des Grands Érudits tels Elhadji Omar, Elhadji Malick, Ahmadou BAMBA, Baye NIASS

Le pays de la Terranga peine depuis son accession à l’indépendance nationale à émerger quand bien même les ressources humaines, culturelles, politiques et économiques n’y manquent guère. L’héritage de nos grands érudits est-il valorisé à juste titre? La conscience nationale et collective est-elle valorisée pour servir l’intérêt national?

Que nous enseigne-t-on à l’école moderne venue supplanter ou se substituer à l’enseignement traditionnel ?

L’école rime avec liberté mais ma liberté que l’on nous enseigne à l’école est-elle en phase avec nos valeurs, croyances? Si l’éducation devient privatiser, limitée uniquement aux parents qui, parfois même, négligeant ou impuissants face aux normes et lois nouvelles ou encore face aux soucis de chercher et trouver profit, avons-nous le droit d’espérer émerger ?

Le développement est d’abord une mentalité mais aussi une foi. Vous ne me démentirez pas si vous voyez comme nos capitales religieuses telles Touba, Tivaouone émerge. Dès l’instant que le développement devient une affaire de tous, un amour pour la cause du progrès commun et où chaque y apporte sa touche, le progrès éclore et germe telle une graine déchirant la terre pour émerger. La germination est un processus découlant d’un ensemble étapes qui aboutit à l’imposition de la future plante couvrant une surface où chacun peut s’y reposer. Le développement est pareil à la plante qui passe de semence à germination puis à l’éclosion avant de se dresser majestueusement telle une tour par tous et pour tous. Et ainsi servir la communauté.

Ce sont toutes les familles, riches ou pauvres, unies ou déchirées, conscientes ou irréfléchies qui constituent la nation. La réussite d’une nation passe irrémédiablement par la famille ” aurait écrit la romancière Sénégalaise Mariama BA. C’est dire ainsi que le développement de notre chère belle nation ne peut se faire que si les Sénégalais s’y investissent telle une mission famille qui devient une affaire de vie ou de mort; s’engager et se battre pour la nation en posant des actes allant dans le sens de faire progresser le secteur où l’on évolue.

Alors l’esprit civique et patriotique constitueront les vecteur ou moteur de gestation du progrès car derrière la réussite de chaque sénégalais se cache la réussite nationale. Dès lors, il nous appartient à nous de nous rendre à l’évidence et de nous convaincre que  nous sommes responsable de ce qui nous arrive. Au lieu de valorise la culture étrangère, valorisant d’abord la nôtre car la culture est une partie intégrante de l’avenir national.

Arrêtons de privilégier l’importation, valorisons la production locale.

Arrêtons d’ignorer les œuvres nationales, Soyons les diffuseurs, les relais.

Arrêtons de vouloir tout copier, valorisons notre mode et aidons et poussons les autres à nous aider à vulgariser notre modes.

Que les autres nous imitent.

Pour cela, nous devons ensemble, soutenir et attrister le secteur informel en l’encadrant avec des mesures d’accompagnement. Après tout, ceux et celles qui s’y investissent sont des sénégalais comme vous et moi et qui sont animés par le désir de prendre soin d’une famille (exemple leur assurer un habitat  la restauration, payer leur scolarité, acheter dans la boutique du voisin qui, à son tour nourrira d’autres sénégalais qui leur tour, au réveil prendront le bus qui les transportera au travail, à l’école, au marché entre autres.

Et ceux et celle qui y travaillent mériteront un salaire qui fera vivre d’autres sénégalais et qui à leur tour auront à contribuer à la chaine de développement) ; le développement reste donc une affaire de tous. Encadrer les activités génératrices de revenus est un pas vers le développement.

Il nous faut être animé par le sens du devoir de servir.

Alors, respectons et valorisons d’abord l’entreprise nationale, la culture nationale, les œuvres nationales.

Arrêtons de tout copier, faisons valoir ce qui est à nous.

Posons des actes civiques et patriotiques en inculquant à tous le sentiment du devoir de servir avant de se servir.

Ayons alors d’abord une pensée commune et un commun vouloir de vie commune, ensuite agissons.

L’humanisme, c’est d’abord penser du bien pour les autres et pour soi.

Solidarité, partage et tolérance.

Bonne lecture !

Bon Gamou !

Mr Bougar DIOUF

Président du Mouvement Patriotique pour la République(MPR)

Membre Front de Résistance National

Tel : +221776458423/+221706301668

Coordonnateur Projet Jeunes Maires de 2019

La Jeunesse d’Abord(JA=)

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