Pour le coordonnateur du GRPC, les obstacles militaires au retour des déplacés en Casamance est aujourd’hui levé dans beaucoup de zones abandonnées à cause du conflit. Robert Sagna souligne que ceux qui désirent retourner chez eux peuvent le faire ans être inquiétés surtout dans la zone nord.
« C’est une réalité dans la partie nord en Casamance. Le retour est plus effectif. Beaucoup de combattants ont regagné leurs maisons, leurs villages. Un programme important d’aide à la réinsertion est en cours après l’hivernage. Ceux qui auront reconstruit leurs cases, on va les aider encore à se réinsérer. Dans la partie nord, ce processus s’accélère. Il a également commencé dans la partie sud de la Casamance. Le retour dans les village est une réalité qu’on constate ».
Robert Sagna s’exprimait en marge de distribution d’équipements aux associations de personnes vivant avec un handicap.
Robert Sagna reconnait tout de même qu’il y a « des zones plus délicates » comme par exemple dans la zone de Bissine, compte tenu de la proximité des camps des rebelles comme on les appelle, les combattants du MFDC, de leur proximité avec ces villages, ils ont eu des réticences à laisser les villageois revenir, craignant les militaires …
Mais de plus en plus on les rassure que les militaires sont là pour faire la paix et non pour leur faire la guerre. Je pense que les choses sont en train d’être bien comprises. Je crois que ce processus de retour va s’accentuer.
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