C’est la gouvernance nébuleuse à l’IPRES. Les membres du Conseil d’administration censés contrôler la gestion de la boîte refusent de renouveler leurs postes pour les syndicats de travailleurs notamment. Grassement rémunérés, les chefs des centrales syndicales ferment les yeux sur la bamboula à l’Ipres.
Combien de travailleurs cotisent réellement à l’IPRES ? Beaucoup d’entreprises retiennent les cotisations des salariés, mais ne reversent pas à l’IPRES. En plus, le nombre d’entreprises du secteur moderne a diminué. Tendanciellement, les ressources de l’IPRES diminuent dans le temps et en conséquence, payer les retraités devient difficile. Raison de plus pour mieux gérer l’entreprise.
Il faut organiser de nouvelles élections de représentativité des centrales syndicales. Les dernières avaient été subventionnées par le régime BBY pour 300 millions et avaient vu la victoire (plus de 10%) de la CNTS, l’UNSAS, la CSA et la CNTS FC. Ces élections avaient été contestées devant la justice sans suite. Cela n’a pas empêché qu’une enveloppe de 600 millions soit partagée entre ces centrales chaque année.
En attendant, l’IPRES s’engage dans l’immobilier. Il vient d’acquérir le camp Leclerc de la gendarmerie. A quel prix, M. Macky Sall?
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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