Le Parti démocratique sénégalais (PDS) en veut toujours l’ancienne ministre de la Justice. Il la considère comme étant à l’origine des déboires de Karim Wade. Dans un communiqué dont nous avons reçu copie, le PDS qu’il ne comptait pas intégrer ladite plateforme, si Mimi Touré y est présente.
Le PDS rencontrait le 2 mars 2023 au niveau de son siège, dans le cadre de la coalition Wallu Sénégal une délégation du « Groupe de contact » de la coalition Yewwi pour la mise en place d’une plateforme de l’opposition.
« Le PDS rejette tout cadre de lutte avec Madame Aminata Touré qui pendant onze années de la gouvernance de BENNO BOKK YAKAAR a été l’un des principaux responsables du recul de l’Etat de droit, de la démocratie et de la pauvreté qui frappe aujourd’hui les sénégalais. Aminata Touré a été ministre de la justice, premier ministre, Présidente du CESE et le quasi numéro 2 du régime finissant de l’APR pendant plus d’une décennie. Il est inacceptable que Aminata Touré, alors ministre de la justice, qui en 2012 n’ayant pas confiance aux juges sénégalais de la CREI a mis en place une officine composée de juges étrangers à la retraite, notamment français qu’elle recevait régulièrement dans ses bureaux afin de mieux s’acharner et de violer les droits du candidat du PDS, veuille aujourd’hui se dédouaner et s’acheter une virginité politique au point de vouloir partager le même cadre de lutte que l’opposition légitime », indique le texte.
Et le document de poursuivre : « en sus, le PDS alerte sur le fait que Aminata Touré faisant l’objet de graves accusations dans un rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE) pour des faits de détournement de deniers publics et de corruption veuille faire de l’opposition légitime un refuge et un bouclier pour se protéger. Au vu de la gravité des faits révélés par l’IGE qui incriminent Madame Touré, le PDS exige la déclassification immédiate et la publication sans délais du rapport de l’IGE. Le PDS appelle l’opposition, la société civile dans sa globalité, le forum civil, et plus particulièrement son coordonnateur Monsieur Birahim Seck lui-même membre du CESE, ainsi que toutes les organisations nationales et internationales de lutte contre la corruption, les forces vives de ce pays, d’exiger que la lumière soit faite sur ces graves accusations de détournement du budget du CESE et du fonds COVID 19, ainsi qu’à une reddition des comptes comme l’a longtemps martelé Madame Aminata Touré lorsqu’il s’est agi d’instrumentaliser la justice pour traquer des opposants et surtout les responsables du PDS ».
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