La CEDEAO se félicite d’un coup d’état au Burkina Faso, pour éviter le pire. Y a de quoi s’inquiéter. Le Sahel s’enlise petit à petit, Tchad, Mali. Et demain ce sera le Niger.
Pétrole, gaz naturel, terres rares, uranium et autres minéraux stratégiques sont nécessaires aux économies des grandes puissances, États-Unis, Chine, Europe, Turquie, Russie, Iran, etc. Face à ces convoitises, des institutions fragiles portées par une classe politique très peu patriote et cultivée sont chargées de la destinée des États.
Au départ, il y a toujours un problème de ressources naturelles, foncier, eau, pêche, qui plonge dans des trappes de pauvreté des populations ou des communautés entières. Au Burkina et au Mali, des communautés d’éleveurs ont été marginalisées et elles sont la base sociale des groupes armés soutenus par des puissances étrangères.
C’est pourquoi la politique de Macky Sall visant à marginaliser les pêcheurs artisanaux du Sénégal au profit d’embarcations industrielles d’Europe, de Chine ou de Corée du Sud est dangereuse. Évidemment, il y a beaucoup de bateaux étrangers prête-noms de dignitaires du régime.
Cette pêche qui emploie 600 000 personnes ne peut pas être jetée à l’abandon. Hélas, comme pour l’industrie, les ministrons de Macky Sall en charge de ces secteurs ne sont pas des foudres de guerre. L’AN doit enquêter sur ces accords de pêche.
Mamadou Lamine.Diallo
Président du mouvement Tekki
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