Dans leur langage, cela s’appelle un « coming out ». Au mépris du règlement intérieur de l’AN, qui organise en son article 60 le travail du Bureau pour traiter de la recevabilité des propositions de loi, Moustapha Niasse a organisé un vote de 10 membres sur 19, pour rejeter la proposition de loi de criminalisation de l’homosexualité que j’ai eu l’honneur de porter au nom du peuple et de ses institutions sociales légitimes.
Le régime de Macky Sall se dévoile et confirme les propos de Jean Luc Roméro tenus en 2011, après une entrevue avec Moustapha Niasse et Malick Gakou.
Avec BBY, c’est clair le Sénégal doit s’engager dans l’agenda LGBT et dépénaliser l’homosexualité. Comme le peuple y est hostile, cela se fera en douce et astucieusement: introduction des droits d’autrui, article 25 de la constitution en 2016, interdiction de parler de l’orientation sexuelle dans le code de la presse en 2017 et le clou devait être la criminalisation des actes contre nature pour les mineurs cachée dans celle du viol lors de la modification du code pénal en 2020.
On comprend mieux les propos en français de Macky Sall devant l’insistance de Obama et Trudeau : laissez-nous le temps d’y arriver à notre rythme.
Dans la soit disante opposition, il y a des partisans de l’agenda LGBT. Le plus surprenant est le candidat à la mairie de Dakar Pape Diop. On lui fait dire que le Sénégal n’est pas un État islamique. Le Khalife Général des Mourides a tranché la question dans un écrit de portée universelle: l’homosexualité est un crime contre l’humanité, un crime contre Dieu.
On ne peut pas accepter la capture de notre État par des pro LGBT tapis dans l’ombre de manière poltronne dans BBY ou certains partis dit d’opposition.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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