Monsieur Amadou BA, Premier ministre, a été désigné comme candidat de la coalition BBY après une mûre réflexion par SEM Macky SALL et reconduit dans ses fonctions.
Il est de notoriété politique que l’APR et BBY après la défaite subie aux législatives dernières, doivent aller à la reconquête des bastions perdus. Et ayant très tôt les enjeux, la CCR France, s’est mise en ordre de bataille en organisant une journée d’étude le 19 novembre 2022 autour de 5 thématiques et en élaborant une feuille de route qui va au-delà de 2024.
Gagner en 2024 est une impérieuse nécessité pour BBY et surtout pour l’APR pour plusieurs raisons :
La 1ère serait d’entériner de la plus belle des manières, le choix du Président Macky SALL qui avec une minutie d’orfèvre, a porté son choix sur Amadou BA, acteur du PSE et garant de sa continuité.
La 2nde est que SEM Macky SALL a tout donné à la Diaspora française en vertu de la Constitution qui lui permet de nommer aux fonctions civiles et militaires de manière discrétionnaire. La France a eu droit à toutes les nominations en plus de recrutements au grand dam parfois des militants de la coalition et majorité présidentielle.
La 3ème consisterait à éviter le syndrome des DSE européennes qui par le folklore, la course à l’échalote et les egos surdimensionnés, ont lamentablement échoué dans le travail politique attendu d’elles (vulgarisation, massification, veille et riposte).
Le dernier remaniement est-il un signe de déception du Président à l’endroit de cette France qui a été tant chouchoutée jusqu’à une date récente ? Une chose est sûre, l’axe de gravité de l’électorat s’est bien déplacé vers le Bassin parisien et le Pôle A13 ne permet plus de gagner les élections.
La 4ème Est la trop grande dépendance vis à vis de Dakar qui empêche de prendre des initiatives liées à la réalité du terrain en termes de veille et riposte. Beaucoup de personnes tapies dans l’ombre téléguident les choses en fonction de leurs intérêts sous le manteau de missi dominici. La privation de la parole à la CCR lors de la dernière visite du Président en est la parfaite illustration.
À la suite de ce constat, il urge de se départir de ces vieux démons qui engendrent frustrations et incompréhensions. La campagne des parrainages doit être un moment fort pour effectuer une cartographie de notre électorat et des potentielles réserves à identifier et à travailler au corps car force est de reconnaître que notre candidat n’aura pas de problème de parrainages. C’est pourquoi, il est important de travailler à ce stade de manière inclusive à travers les 3 segments que sont BBY, les Mouvements de soutien et la DSE France avec les coordinations et organes statutaires (Cadres, Jeunes et Femmes).
Au sein même de l’APR, ce schéma permettra de faire un état des lieux au niveau des Sections afin d’éviter les surprises constatées lors des dernières législatives. Les Mouvements de soutien doivent être pris en compte car ils ont des membres et sympathisants pas forcément encartés dans les formations politiques. Au niveau de BBY, les partis membres pourront faire le parrainage soit séparément soit en se rapprochant des coordinations de l’APR en fonction du nombre de Mimi qu’ils y ont.
Aller à la rencontre de nos compatriotes dans les endroits comme les marchés hebdomadaires, les résidences universitaires et certains foyers de travailleurs “contestataires” est plus que nécessaire pour écouter, discuter et convaincre les électeurs qui se définissaient “Mackystes” et qui ne votaient que lors de la présidentielle, sont à rencontrer afin de les “transformer” en électeurs du candidat choisi par leur Leader. Toutes ces actions se feront sous la supervision d’une Commission de pilotage INCLUSIVE qui est d’une importance capitale car au-delà de la collecte des bulletins de parrainages, elle fera son évaluation et surtout la proposition d’une stratégie de reconquête de l’Hexagone.
Une campagne électorale ne s’improvise pas et comme disait un conseiller politique à juste titre “faire campagne, c’est comme marcher dans un labyrinthe. Si vous prenez un mauvais virage au début, tout ce qui suit sera également erroné.”
Sur un autre registre, la présidentielle reste une rencontre entre une Femme / un Homme avec son peuple, Monsieur Amadou BA devrait inscrire la France dans son agenda de visites prévues pour la campagne présidentielle car les doutes et les préjugés défavorables doivent être levés pour faire place à la synergie nécessaire à cette impérieuse victoire au soir du 25 février 2024.
SEM Macky Sall a joué pleinement sa partition, charge au candidat Amadou BA de jouer la sienne car comme disait François Mitterand « l’action politique, à certaines heures, est comme le scalpel du chirurgien, elle ne laisse pas de place à l’incertitude. »
Ben Yahya SY
Coordonnateur adjoint de la CCR France
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