Ce qui est important pour mobiliser les talents d’un peuple, c’est bien la société de confiance. Celle-ci s’appuie sur des institutions légitimes à même de mettre en pratique les règles issues de la société de confiance. C’est la confiance qui permet de mobiliser le peuple pour célébrer le Magal en pleine covid19.
La gouvernance démocratique est la confiance populaire incarnée dans des institutions dont le fonctionnement obéît à des règles précises, parmi lesquelles le renouvellement à date et la limitation des mandats des élus. Le mandat des élus locaux est terminé au Sénégal.
Le pilier central de ce système de confiance est la justice. Celle-ci bat de l’aile Après un bras de fer avec les greffiers, c’est le tour de l’UMS à la suite des accusations de corruption entre magistrats.. Il est vrai que son indépendance est virtuelle, nous l’avons testée dans l’affaire de Franck Timis et son facteur Aliou Sall. Il faut que la justice se ressaisisse. Que BBY laisse les juges faire leur travail en toute éthique comme le rappelait un des leurs, le juge Keba Mbaye. Laissez les juges Téliko et Ngor Diop tranquilles !
Dans notre pays, l’Assemblée nationale, depuis le 23 juin 2011, suit une trajectoire de baisse tendancielle de sa crédibilité. Rien n’y fait, en plus de la conception présidentialiste du pouvoir des chefs de BBY, le comportement de certains députés est inadmissible en république.
Ce qui vient de se passer au Mali démontre la supériorité éthique de la gouvernance démocratique sur la dictature. Celle-ci commence aussi avec les coups d’état électoraux, de troisième mandat et les déclarations à caractère ethniciste comme c’est le cas en Côte d’Ivoire, en Guinée de Alpha Condé et dans le Ranerou de Macky Sall. La République doit sanctionner ce député de Ranerou, Président du conseil départemental.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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