Leçons d’un scrutin où la psychologie de foule a pris le pouvoir (Gustave Le Bon, Serge Tchakhotine).
Plus le discours est radical plus il est attractif ! Il y’a un abaissement de la parole politique. La construction intellectuelle qui a été un trait caractéristique de la classe politique sénégalaise se meurt !
Quand le choix de l’électeurs est déterminé par la grossièreté, l’invective, l’insulte, la vulgarité et la violence, il y’a une faillite morale de la société ! C’est une rupture régressive… quand des saltimbanques, troubadours, loufiats dirigent la cité, la république est en danger et la société en faillite !
Quand la foule prend le pouvoir, la raison quitte les lieux. Les néo-populistes sont dans la place, avec comme fond de commerce l’attaque à outrance contre le pouvoir. Gages de gloire pour des « chroniqueurs-koukandé » qui ont envahi les plateaux de télé pour déverser des torrents d’injures sur quiconque ose dire désormais quelques vérités qui vont à l’encontre de la « bien-pensance » ambiante.
Ces rentiers de la tension prennent en otage le pays et mettent en danger notre démocratie. Vite, un sursaut républicain !
Lat Deguene NDIAYE
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