La détention du député Biram Souley Diop est “anticonstitutionnelle, arbitraire et abusive”, selon le groupe parlementaire Yewwi

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Les députés de l’opposition rappellent l’article 61 de la Constitution qui dispose notamment dans un communiqué que «le membre de l’Assemblée nationale ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation de l’Assemblée, sauf en cas de crime ou délit flagrant, tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive. La poursuite d’un membre de l’Assemblée nationale ou sa détention du fait de cette poursuite est suspendue si l’Assemblée le requiert».

«Comment expliquer alors l’ouverture d’une information judiciaire sans l’autorisation de l’Assemblée nationale ?», s’interroge le groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan wi qui se désole du traitement judiciaire «discriminatoire à l’encontre des seuls opposants semble se banaliser», se demandent-ils.

Ces députés de l’opposition dénoncent «ces atteintes intolérables au suffrage universel, au droit de s’opposer et au statut du député qui est déshonoré et dépouillé de sa qualité de représentant du peuple».

Pour eux, «la libération immédiate de Birame Souley Diop est une exigence, car ce dernier en tant que député maire présente toutes les garanties de représentation».

Ils demandent, par ailleurs dans leur communiqué à «l’Assemblée nationale, sur le fondement de la l’article 61 de la Constitution de requérir la suspension des poursuites et la détention de Birame Souley Diop».

Birame Soulèye Diop a passé sa première nuit, ce mardi, en prison. Il a été placé sous mandat de dépôt après avoir été entendu par le juge d’instruction du premier cabinet.

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