En 2009, Macky Sall parlait de Dekkal Ngor, faire revivre la dignité. Puis, en accédant au pouvoir, il parlait de gouvernance sobre et vertueuse en commençant par la traque des biens mal acquis, pour 150 à 258 milliards selon les PM. Touré ou Dionne. En dehors des chèques déposés par Mimi Touré avec force de tam-tam, il n’y a aucune traçabilité, ni visibilité sur les sommes supposément récupérées.
Les scandales à répétition font froid au dos. Comment la Poste peut devoir 200 milliards à l’Etat du Sénégal ? Où est passé cet argent? Qui en a profité ? Le plus grave, un rapport du FMI avait alerté et j’en avais parlé. A l’époque, on en était à environ 130 milliards. C’est donc fait exprès, du « Maatey ».
Il y a une dégradation des valeurs, le « ngor » de l’APR a été enterré. A la place, pousse une dynamique d’anti-valeurs, détournements assumés de l’argent public comme à la Poste, du patrimoine immobilier de l’Etat sous forme de baux à des amis du régime, trafic de faux billets, de passeports diplomatiques, utilisation des dépenses de fonctionnement pour payer des salaires dans les ministères, agressions contre les Miss Sénégal, etc.
Le clou, c’est l’agenda Gay avec des actes précis, introduction des droits d’autrui dans la constitution article 25, de l’orientation sexuelle dans le code de la presse pour empêcher les journalistes d’en parler, suppression de la mention sexe dans les permis de conduire et remplacée par le terme suspect de genre. Le risque est grand que notre État soit capturé par les lobbies pro agenda Gay dans une atmosphère de pertes de valeurs.
L’initiative des And Samm Jikoyyi soutenue par les confréries religieuses et l’Eglise de criminaliser l’homosexualité et les pratiques connexes vient à son heure. L’article 319 du code pénal modifié qui date de 1966 est dépassé. Il ne qualifie pas les actes contre-nature et ne condamne pas l’apologie et le financement de l’agenda Gay. Il nous faut agir. C’est de notre responsabilité. En ce moment précis de l’histoire de notre pays, la balle est exclusivement dans le camp de Moustapha Niasse, Président de l’Assemblée nationale.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.
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