Le Comité sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), conformément à son mandat de promotion et de protection des droits humains, est profondément préoccupé par les récents évènements survenus à Kafountine.
Un document signé de sa présidente, Amsatou Sow Sidibé indique que “depuis le début du mois de février 2024, la commune a été le théâtre d’une série d’agressions nocturnes d’une brutalité inouïe. Douze (12) femmes ont été balafrées, mutilées et une femme enceinte a été sauvagement assassinée en présence de ses enfants”.
“Face à la tragédie vécue par les populations traumatisées de Kafountine, le CSDH tient à souligner l’importance d’une approche basée sur les droits humains afin que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles”, a-t-elle dit.
Et le Professeur de poursuivre : “les faits survenus, graves et inadmissibles, violent les droits fondamentaux, notamment, le droit à la vie, le droit à l’intégrité physique et le droit à la sécurité qui sont protégés par les instruments nationaux, régionaux et internationaux auxquels le Sénégal s’est engagé”.
Le CSDH se félicite des mesures prises par l’Etat à travers les forces de défense et de sécurité pour assurer la quiétude des populations locales. Toutes les personnes impliquées dans ces crimes crapuleux devront être sanctionnées sévèrement.
Suivant l’évolution de la situation à Kafountine, le CSDH reste engagé à promouvoir et à protéger les droits humains en général et en particulier ceux des femmes et des personnes vulnérables.
Le CSDH recommande aux autorités compétentes de prendre des mesures urgentes et idoines pour apporter une assistance médicale, psychologique puis juridique aux victimes et à leurs familles.
Le CSDH appelle à une mobilisation collective afin d’éradiquer la violence et d’assurer un environnement où chaque individu peut vivre en sécurité et en dignité.
Une présence significative des forces de défense et de sécurité est nécessaire pour garantir la sécurité et le retour à la sérénité.
La protection des droits humains est une responsabilité collective. Le CSDH invite les populations à alerter, dénoncer et coopérer avec les force de défense et de sécurité pour que de tels actes ne se reproduisent.
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