JAMRA salue la «fatwa» sans équivoque du Khalife des Tidianes, face à la prolifération des unions contre-nature!

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«Jamra, ou l’art de tout gonfler», comme nous cataloguait péjorativement un journaliste pro-homo, est au regret de constater que l’histoire lui donne encore raison ! Autant nous avions naguère été confortés dans notre posture de veille contre la déliquescence de nos valeurs socio-religieuses par le défunt Khalife Mame Abdou Aziz Sy Dabakh, lorsqu’à travers un sermon de feu il avait pris fait et cause pour JAMRA, la veille du procès retentissant opposant, en 1985, le regretté Latif Guèye à la Loge Maçonnique de Dakar ; autant JAMRA se voit aujourd’hui, le cœur en peine, confirmée par l’alerte énergiquement lancée par le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour, invitant l’Etat à prendre ses responsabilités, face aux frasques à répétition des lobbies homosexuels.

Qui aurait pu imaginer qu’un gang de lesbiennes pousserait l’outrecuidance jusqu’à organiser en plein jour, au mois d’août dernier, une expédition punitive qui avait pour théâtre d’opération le paisible quartier de Thiaroye-Léona, contre une autre lesbienne-repentie, qui n’aura eu que le tort d’avoir décidé de s’assagir, en réintégrant la demeure conjugale, auprès de son époux légal ? Son ex-amante, se considérant «trahie et cocufiée», n’avait pas trouvé mieux que de commanditer cette vendetta hors du commun, qui a failli coûter la vie à l’ex-lesbienne, n’eût été la prompte réaction des riverains du quartier. Pour ne citer que cet exemple récent. Le désolant constat est unanime: la société sénégalaise est en passe de devenir méconnaissable!

Cette déliquescence extrême de nos bonnes mœurs aura légitimement fait sortir de ses gonds Serigne Babacar Sy Mansour, lors de la cérémonie officielle du Maouloud, de ce samedi 09 novembre, en présence du Ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye. Occasion que saisit volontiers JAMRA pour réitérer sa sempiternelle revendication : que l’Etat daigne mettre fin à cette étrangeté consistant à se targuer de protéger nos bonnes mœurs, à travers notamment l’article 319 du Code pénal qui bannit les unions contre-nature, tout en délivrant paradoxalement des récépissés de reconnaissance officielle aux associations d’homosexuels et de lesbiennes. Lesquel(le)s, se sentant peut-être ainsi indirectement protégé(e)s, se croient tout permis au point de verser dans la provocation en organisant par exemple, à l’école Ibrahima Diouf de Kaolack, 11 (onze) mariages homosexuels, de surcroît lors d’une nuit aussi bénie que celle du «Mawlidou Nabi», du 25 décembre 2015. L’extrême indignation des populations locales aurait pu tourner au tragique, n’eût été la prompte interposition des hommes du Commissaire Bocar Ly de Kaolack.

La «fatwa» salutaire du Khalife Serigne Babacar Sy, délivrée en une occasion aussi solennelle que la commémoration de l’incarnation terrestre de la Meilleure des Créatures, qu’est le Prophète Seydina Mouhamed (psl) vient à point nommé. D’autant que JAMRA annonçait, le 27 juillet dernier, lors d’un débat-décryptage à la RFM face à Mme Mbodj Absa Wade, ci-devant directrice de l’Égalité et de l’Équité du Genre, au ministère de la Famille, une tournée imminente de partage d’informations et de sensibilisation auprès des autorités religieuses du pays. Aux fins de leur faire part de nos préoccupations, relativement à cette notion de «genre», qui prête toujours à confusion dans l’entendement des croyants de ce pays. Ministère de la femme, de la famille et de l’enfance ne suffit-elle pas comme appellation? Pourquoi alors ajouter «genre» ? Quand on sait surtout que dans certains pays occidentaux la concrétisation de la notion de «troisième sexe», qui est désormais bien ancrée dans leurs mœurs administratives et sociales, avait, mine de rien, commencé par la création d’un ministère ou d’une direction du… genre !

Les appréhensions de JAMRA sont d’autant plus fondées qu’un pays comme l’Allemagne, où les lobbies homosexuels ont pignon sur rue, la pression exercée par ces derniers sur les décideurs est telle que le gouvernement allemand, une coalition de sociaux-démocrates et de conservateurs, en application d’une décision de la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction allemande, avait donné aux députés «jusqu’à fin 2018» pour voter la légalisation d’un «troisième sexe». C’est chose faite depuis le vendredi 14 décembre dernier. L’Allemagne devient ainsi le pays précurseur en Europe dans la reconnaissance des «personnes intersexes». Selon le texte de loi, approuvé par la Bundestag, la chambre des députés, il figurera désormais sur les documents administratifs, à côté de la mention «féminin» ou «masculin», la mention «divers», faisant ainsi office de «3e Genre». D’autres pays européen ont emboîté le pas à l’Allemagne, en s’engageant à leur tour sur la voie d’une reconnaissance d’un «troisième genre». Il s’agit des Pays-Bas et de l’Autriche. Mais, en France, miroir par excellence du mimétisme culturel «sunugalien», lors de l’établissement de l’acte de naissance d’un nouveau-né, celui-ci doit être rattaché dans les cinq jours suivant la naissance à l’un des deux sexes, masculin ou féminin. La reconnaissance d’un «sexe neutre», principale revendication des lobbies homosexuels de l’Hexagone, ayant été rejetée par la Cour de Cassation, en 2017.

JAMRA invite tous les Khalifes généraux à se faire l’écho du cri du cœur de Serigne Babacar Sy Mansour afin que, sur une terre aussi bénie que le Sénégal, où reposent de grandes figures de l’Islam, ne prospèrent jamais ces vecteurs de banalisation des déviances sexuelles, rejetées par l’écrasante majorité des croyants de ce pays, musulmans et chrétiens confondus. Le Créateur n’a fait mention nulle part, dans les Textes Sacrés des grandes religions révélées, de «3e genre», de «3e sexe» ou d’un quelconque «sexe intermédiaire». Ni dans la Thora, transmise par Seydina Moussa (Moïse), ni dans la Bible, portée par Seydina Insa (Jésus-Christ), encore moins dans le Coran remis à Mouhamed (psl). «La malédiction de Sodome et Gomorrhe» est encore fraîche dans la mémoire collective de l’humanité !

Dakar, le 10 novembre 2019
Les Bureaux exécutif de
JAMRA et MBAÑ GACCE

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