Le rapporteur de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur les inondations révèle des incohérences en termes de chiffres et d’appellation.
Selon lui, rien que l’appellation pose problème dans la gestion des inondations. « On s’est rendu compte d’une 1ère incohérence, c’est-à-dire, il y avait plusieurs appellations concernant le plan ou programme décennal de lutte ou de gestion des inondations. Le ministère de l’Eau parle de programme décennal de gestion des inondations ; le ministre des finances parle de plan décennal de lutte contre les inondations. Donc ces différentes appellations apportent une certaine confusion dans l’esprit des gens », a-t-il dit.
Invité de Rfm, M. Monteil ajoute que l’autre cohérence qui crée la confusion concerne les montants dépensés. « Le niveau de dépense communiqué par le mi nistère de l’Eau ne correspond pas forcémùent avec le niveau de décaissement que nous avons reçu du ministère des finances. Donc, on a un chiffre qui tourne autour de 516 milliards ou 511 milliards qui viennent du ministère de l’Eau et un chiffre autour de 290 milliards FCFA qui viennent du ministère des Finances. Donc, ce qu’il faut retenir, c’est que dans la gestion des inondations au Sénégal, il y a eu une multiplicité d’acteurs. Il y a certaines agences qui ne sont pas forcément comptabilisées dans le cadre du ministère de l’Etat », a fait savoir le député.
Par ailleurs, le député Théodore Chérif Monteil, membre de la mouvance présidentielle, s’oppose à un éventuel 3e mandat du président Macky Sall.
« Je suis convaincu que la constitution est claire ; elle dit que nul ne peut faire deux mandats consécutifs. Le président ayant fait deux mandats, quelle que soit la durée de ces mandats, ça reste deux mandats. La constitution ne lui permet plus de se présenter à la prochaine élection présidentielle », a-t-il tranché.
Le leader de l’ Union citoyenne Bunt-Bi soutient que les retrouvailles entre Macky Sall et Idrissa Seck est un deal sur le dos des Sénégalais pour la candidature de l’un ou de l’autre à la présidentielle de 2024.
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