Indice de perception de la corruption au Sénégal : Ne pas tomber dans le jeu de Sonko et de Birahim Seck (Par Ibrahima Sène)

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Sonko  et   Birahim Seck   sont  entrain de reprendre leur  jeu favori : «  l’enfumage« .

Et malheureusement,  il y a des gens qui font leur  jeu, juste par  crédulité !

En effet, dans tous les pays du monde où il y a  » corruption »,  le premier responsable, c’est bien le  » Chef de l’Exécutif » qui n’est pas parvenu à prémunir son pays de ce fléau.

 Dans ce sens, Sonko n’a rien dit de nouveau par rapport aux responsabilités des Chefs de l’Exécutif, que ce soit en Afrique, Aux Etats Unis, ou en France, où sévit  bel et bien, la  » grande corruption  » et souvent à des niveau insoupçonnée de l’Eta.

Mais ce que Sonko n’a pas dit, et qui lui permet de jouer de façon politicienne sur les gens insuffisamment avertis, c’est que cette « responsabilité institutionnelle« , ne veut pas dire  « responsabilité pénale ».

 En d’autres termes, ils sont responsables en ce sens que  leurs devoirs est d’établir la » responsabilité pénale » de ceux qui sont » présumés corrompus ».

C’est à cet effet,  qu’il y a dans notre Pays,  des structures autonomes chargées d’identifier les  » cas de corruption » et de « déterminer les protagonistes ».

C’est le rôle de la « Cours des Comptes » et de » l’OFNAC ».

Et pour juger de la culpabilité des suspects, il y a la CREI.

 Donc, le Président Macky Sall s’est acquitté de son devoirs de mettre en place des structures autonomes pour identifier les corrompus, les poursuivre  et les juger.

La question que l’on devrait donc se poser n’est plus la responsabilité du Chef de l’Exécutif, mais bien pourquoi ces structures n’ont pas fonctionné à la satisfaction des attentes des populations.

C’est là où l’on devrait ne pas occulter les contraintes sociales , culturelles, religieuses et politiciennes qui entravent la bonne exécution des missions des structures autonomes chargées d’identifier, de poursuivre et de sanctionner les  » présumés corrompus ».

Dans ce sens, personne ne peut occulter la levée de bouclier contre la CREI à laquelle on avait assisté, lorsqu’elle  a attrait Karim Wade  devant la justice, et l’intense campagne menée au niveau national, africain et international, pour plomber  l’envol de cette Institution, dont la mission  est cruciale dans la lutte contre la corruption.

Et ce sont les mêmes gens qui, aujourd’hui,  toute honte bue, qui se demandent pourquoi la CREI n’a pas continué son travail,  pour s’en servir afin d’accuser le Président Macky Sall de favoriser la corruption.

Ce faisant, l’on assiste à un comble de l’hypocrisie dans notre pays, où l’on  accus celui qui a réactivé la CREI,  tout en occultant ceux qui ont freiné son envol pour des raisons politiciennes.

 Face à un activisme sans précédent  pour troubler l’opinion des Sénégalais afin d’arrêter les procédures judiciaires à l’encontre de Karim Wade, la CREI ne pouvait que se concentrer sur ce cas, au risque d’un trouble à l’ordre public, s’il continuait à poursuivre tous les « présumés coupables, avant de porter totalement et définitivement  la lumière sur le cas de Karim, fils d’un  Président de la République déchu, qui s’était totalement engagé dans une lutte à mort pour le   sortir des mains de la Justice.

C’était la première fois en Afrique, qu’un enfant  de Président de la République déchu, est accusé, dans son pays, d’ «  enrichissement illicite » avec ouverture d’une procédure en son encontre.

Dans tous les pays du monde, les plus démocratiques qu’ils soient, et quel que soit  » l’Etat de Droit » qui est au fondement de leur vision de l’action publique, aucun Chef de l’Exécutif, pour des problèmes de stabilité et de cohésion sociale, ne peut  ignorer  ces contraintes dans la traque des  » présumés corrompus ».

Ceux qui prétendent le contraire ne sont pas seulement de vulgaires populistes, mais bien des gens qui fondent leur accès au pouvoir, dans la déstabilisation de la société.

Ce sont des irresponsables dont l’ambition démesurée, est une proie  facile pour  toutes les forces extérieures,  qui cherchent à nous imposer leurs agendas économiques, sociaux et culturels, si ce n’est pas un agenda  religieux.

Ces agendas ne peuvent prospérer que dans un pays déstabilisé.

Donc, il faut éviter de tomber dans le jeu favori de Sonko et de Birahim Seck,  en ayant toujours en mémoire leur objectif de déstabilisation de notre pays, qui est la pierre angulaire de toutes de leurs alliances conjoncturelles avec des forces d’extrême droite libérale, ou d »activistes petits bourgeois.

Leur stratégie d’instrumentalisation de «  la lutte contre la corruption » et   pour la   «  Démocratie », font écho aux agendas  des magnats de la finance, comme Georges SOROS, avec son instrument en Afrique , OSIWA, ou, comme des Fondations du genre  » Jean Jaures »,  » Frederik Neuman », ou « NDI »  et des organismes étrangers dits de coopération du genre de « l’AFD », de « l’UE », et de « l’USAID », qui  ont usé et abusé de la « lutte pour la Démocratie »  pour agresser la Libye, et la Syrie, et faire tomber le Président  EVO Morales   de Bolivie.

De même, ils ont usé  et abusé de « la lutte contre la corruption » pour parvenir à faire tomber le gouvernement du Parti de Lula au Brésil avant de le faire incarcérer afin de l’empêcher de briguer le suffrage des Brésiliens.

De même que,  c’est avec ces mêmes  slogans, qu’une stratégie de  déstabilisation est mise en œuvre  en  Algérie, au  Liban dans leur lutte contre l’Iran, à travers le Hezbollah libanais, et contre le gouvernement Irakien, soupçonné d’être sous influence iranienne, et  qui a échappé à leur contrôle, au point que l’ Assemblée nationale de ce pays ait voté une motion réclamant le départ des troupes américaines,  dont la  présence est devenue illégale.

La lutte pour « la Démocratie et contre la corruption » est devenue un stratagème des grandes puissances occidentales, des multinationales et de leurs Fondations, pour se débarrasser de tous les gouvernements,  dont les rapports avec la Chine, la Russie et l’Iran, sont perçues comme hostiles à leurs intérêts économiques et géostratégiques.

Dans les pays du Sahel, ce sont ces mêmes slogans qu’ils utilisent contre le Mali, le Burkina et le Niger, pour masquer leur implication dans la déstabilisation du Nord Mali et le développement du terrorisme djihadiste dans cette partie du continent.

Ici dans notre pays, ce sont  des activistes  qui se mobilisent derrière ces mêmes slogans pour obtenir leur soutien,  afin de remettre en cause les résultats de la Présidentielle de Février 2019, pour ouvrir la voie à un nouveau partage de notre pétrole et de notre gaz entre multinationales qui se crêpent les chignons pour en prendre le contrôle.

C’est la raison pour laquelle, leurs programmes d’actions visent clairement la « renégociation des accords sur le pétrole et le gaz » dans lesquels ils accusent les pouvoirs publics de corruption, et d’atteinte à leurs  libertés démocratiques dans leurs stratégies de déstabilisation du pays à leurs fins.

Barrons la route à ces agitateurs  sur commande, pour préserver notre peuple de l’entreprise de déstabilisation de nos pays,  menée par les grandes puissances et leurs multinationales qui se disputent nos ressources naturelles !

                        Ibrahima SENE PIT/SENEGAL

                          Dakar le 26 Janvier 2020

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