L’Assemblée nationale a été embrouillée hier par des propos jugés déplacés d’un député de la coalition Benno bokk sur le marabout, leader du PUR. Les députés de l’opposition ont protesté et demandent des excuses publiques. Mais, le religieux engagé dans le champ politique devrait s’attendre à toute réplique. C’est le jeu politique qui l’exige. Il peut s’exposer à toute sorte de dérive verbale selon l’imam Kanté, prêcheur.
“Il est impossible de faire une démarcation entre le religieux en politique et l’homme politique. Dès l’instant qu’un religieux entre dans l’espace politique, il s’expose au jeu politique. Il ne peut plus dire je fais de la politique mais… par exemple, je suis un religieux et vous devez savoir où vous en arrêter. Est-ce qu’il y a une loi, un article qui permet de faire une démarcation ? Non”, a dit le prêcheur.
Et l’imam de la mosquée de Point Et de marteler : “C’est impossible. Dès l’instant que le religieux est dans l’espace politique, il sera traité comme un adversaire ou un ami politique, selon ses prises de position. Le champ politique est un espace d’adversité où chacun essaie de dire : j’ai politiquement raison sur l’autre. Donc, l’imam ou le religieux qui entre dans cet espace politique ne peut pas être à l’abri des dérives verbales”.
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