Pas grand’ chose à tirer comme satisfaction dans ce match-piège qui s’offrait pourtant au Sénégal avec une première mi-temps assez maîtrisée ponctué par un but matinal de Sadio Mané sur une passe décisive de Jackson.
Et puis patatras !
Ce milieu de terrain travailleur et conquérant s’est délité au fil du match à l’image du bloc- équipe.
Il faut reconnaître que le Sénégal n’a pratiquement existé qu’en première mi-temps et n’a pas su en profiter pour tuer le match.
Jackson pourtant présent dans les duels et assez altruiste dans le jeu n’a malheureusement pas été clinique.
Comme d’habitude diront certains !
La faute également et surtout à ce coaching frileux d’Aliou Cissé.
Comme d’habitude encore.
Comment comprendre ce bricolage consistant à faire sortir Ismaila Sarr pour Jakobs tout en maintenant Abdou Diallo.
Deux gauchers en défense. Ils vont se marcher dessus pardi.
Autrement dit, Cissé ne fonctionne point sur la base de la logique footballistique.
Ce coach, véritable tête de mule est une calamité.
Il a voulu bétonner pour conserver ce pauvre score.
Il a été logiquement puni par la glorieuse incertitude du sport en général et du foot par ricochet.
Ce jeu de tôliers produit par le onze national ressemble à s’y méprendre à Cissé, un technicien têtu et suffisant qui a peur des esthètes et refuse systématiquement de mettre de la folie malgré un banc de touche ciré par un effectif XXL.
C’est peut-être caricatural mais ce Aliou Cissé ne nous fait plus rêver.
Il est visiblement dépassé par la robustesse de cette Ferrari qu’on lui a confiée…Lui le chauffard qui refuse de démissionner et qu’il faudrait virer au plus vite pour ne pas faire durer le supplice des 18 millions de Sélectionneurs.
Oui, il faut virer ce technicien pour arrêter l’hémorragie et provoquer un électrochoc.
Le foot est magique.
Pour le Sénégal ,il est cruel en ce vendredi noir…
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