Depuis hier l’hôpital Dalal jamm n’a plus de président de conseil d’administration (PCA). Le professeur Pape Touré a jeté l’éponge pour dénoncer la subvention de 1,5 milliard Fcfa accordé à la structure sanitaire par l’Etat pour la construction d’un centre de greffe et d’un centre de procréation médicale assisté. Le cardiologue à la retraite juge anormale cette subvention au moment où l’hôpital est dépourvu de plateau technique.
Le Directeur de l’hôpital se dit sur pris et même étonné par cette démission de son PCA. Selon lui, démissionner à près d’une dizaine de jour de la fin de son mandat est étonnant. «Cette démission m’étonne pour pour plusieurs raisons ; d’ailleurs, M. le président du Conseil d’administration est élu comme PCA par les membres du conseil. Et le président de la République le nomme PCA. Donc, s’il démissionne, il devait démissionne juste en sa qualité de membre. Il aurait dû quand même réunir le conseil d’administration avec des argument même s’il faut passer au vote s’il n’est pas d’accord sur quoi que ce soit, démissionner déjà auprès des membres du conseil. Ça aurait été plus élégant. Maintenant, ce m’étonne encore, c’est à une dizaine de jours de la fin du mandat qu’il démissionne ; ça aussi, ça m’intrigue un peu. Aussi, quand on démissionne et qu’on le publie dans les réseaux sociaux, je pense qu’il y a un manque d’élégance. C’est nous qui travaillons dans l’hôpital le CA ne donne que des orientations. Donc, il pouvait discuter avec la communauté médicale dans des instances bien établies. Je considère que c’est regrettable mais les hommes passent, les institutions demeure. L’essentiel est que l’hôpital est en train d’installer des équipements, de travailler lentement mais surement», a fait savoir Moussa Sam Daff.
Voici les motivations de la démission du PCA, le Professeur Touré.
Soyez le premier à commenter