Hier, les députés du groupe libéral “Liberté et démocratie”, ont forcé les portes du chantier de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec. Ils n’avaient pas eu l’onction de la ministre en charge de la Santé et de l’Action sociale. Devant le refus des vigiles, ils ont forcé les barrières.
Dr Babacar Thiandoum, Directeur de l’hôpital Aristide Le Dantec est revenu sur les raisons pour lesquelles, ne les députés ne devaient pas entrer même si c’est un droit constitutionnel. Pour le toubib, c’est plus une question de responsabilité. “Les députés du PDS devaient planifier. On ne peut pas entrer dans un chantier sans matériel de construction. Et s’ils se blessent ? En tant que techniciens, nous avons le droit et l’obligation de leur dire que vous n’êtes pas en sécurité de rentrer dans le chantier. Si toutefois, ils boudent, on les laisse visiter et on en tirera toutes les conséquences. Heureusement, qu’ils ont compris”, note-t-il dans les colonnes du journal Source A.
“Nous sommes dans un contexte politique ; c’est normal que les députées viennent s’enquérir de la situation du chantier. Mais, ils ne viendront qu’après l’accord du Ministre de la Santé. Mon objectif est d’avoir un hôpital de niveau 5 ou 6. Le reste, ce sont des détails et je ne perds pas mon temps sur des détails. Car, pour moi, c’est la finalité qui compte”, soutient Dr Babacar Thiandoum.
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