Après quelques jours de campagne les jeux, sont faits. A la lecture des programmes ou plutôt des professions de foi car non chiffrés, à entendre les candidats discourir, les Sénégalais se sont réveillés, ils savent maintenant qui est qui, qui peut sérieusement adresser leurs préoccupations, sur qui, ils peuvent porter leur espoir, quel est le meilleur pilote dans une zone de turbulence.
Le « Mana-mana » fondé sur des attaques ad-abdominien, la victimisation, n’ont rien à voir avec la gestion d’un Etat, où les trains n’arrivent pas à l’heure. La popularité est une chose, la capacité à résoudre les préoccupations des citoyens et à protéger l’intégrité territoriale, en est une autre. Il n’existe aucune école, aucun institut au monde où l’on apprend à diriger un Etat, cependant tenir le gouvernail d’un bateau comme le Sénégal, requiert des prédispositions fondamentales, dans un monde globalisé, en perpétuelle mutation.
Le magma sociologique sénégalais génère de temps en temps des larves crisogènes nées des convulsions contraires. Pour être un bon chef d’Etat, il est impératif dans son cursus, d’avoir évolué à l’ombre d’un président, alors que ni Sonko (Dolce) encore moins Diomaye (Gabbana) n’ont jamais eu leur place dans les réunions du département, pendant tout le temps que Monsieur Amadou Bâ était Ministre de l’Economie des Finances et du Plan, pour dire que Dolce & Gabbana ne figuraient même pas dans l’organigramme des décideurs au sein du MEFP.
Nous, BBY, avons laissé l’opposition, ternir l’image de notre pays et de son chef, j’en suis profondément meurtri. Pourtant, il y a de cela 4 mois, sentant la propagande obscène contre notre régime à l’international, j’avais tiré la sonnette d’alarme, lors d’une réunion du SEP sur la Com’, en proposant fortement des séances d’explications aux services politiques des chancelleries, pour déconstruire leurs allégations, rien n’a été fait peut-être mes camarades avaient sous-estimé le taux de nuisance potentiel de nos détracteurs.
Habib Ndao,
Cellule de Com BBY
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